Il est modifié par décret du réorganisant les cantons de Reims[2].
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton de Reims-1 est conservé et voit ses limites territoriales remaniées[5].
Représentation
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Liste des conseillers généraux successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1833
1848
Pierre Augustin Derodé-Jéruzel
Propriétaire à Reims, ancien juge au Tribunal de commerce
Avocat - Député (1926-1942) Maire de Reims (1925-1942) Ministre (entre 1930 et 1939) Président du Conseil Général (1937-1940) Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[12]
Adjointe au maire de Reims, déléguée au Lien intergénérationnel, aux seniors, aux familles et à la petite enfance Ancienne conseillère départementale du canton de Reims-4
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Zara Pince et Albain Tchignoumba (PS, 35,52 %) et Boris Chanot et Fabienne Hernot (FN, 34,48 %). Le taux de participation est de 37,18 % (4 274 votants sur 11 496 inscrits)[14] contre 48,93 % au niveau départemental[15] et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Zara Pince et Albain Tchignoumba (PS) sont élus avec 57,85 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 38,03 % (2 300 voix pour 4 372 votants et 11 496 inscrits)[17].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Reims-3, ce taux de participation est de 18,54 % (2 029 votants sur 10 943 inscrits)[19] contre 28,76 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Kim Duntze et Charles Germain (Union au centre et à droite, 36,25 %) et Sadhia Idami et Albain Tchignoumba-Boumba (Union à gauche avec des écologistes, 23,08 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[21], 29,32 % dans le département[20] et 19,48 % dans le canton de Reims-3[19]. Kim Duntze et Charles Germain (Union au centre et à droite) sont élus avec 57,92 % des suffrages exprimés (1 155 voix pour 2 132 votants et 10 943 inscrits)[19],[22],[23].
À la suite du redécoupage de 1973, le canton de Reims-III est composé de la portion de territoire de la ville de Reims déterminée par l'axe des voies ci-après : avenue Paul-Marchandeau côté impair du boulevard du Président-Wilson à la rue de Courlancy, rue de Courlancy côté impair entre l'avenue Paul-Marchandeau et la rue Léo-Lagrange, rue Léo-Lagrange côté impair, pont de Venise côté pont de Fléchambault, rue de Venise côté impair, rue Gambetta côté impair entre les rues de Venise et du Jard, rue de Contrai côté pair, rue des Murs côté pair, rue Ponsardin entre les rues des Murs et Gerbert, rue Gerbert côté pair entre la rue Ponsardin et le boulevard Pasteur, boulevard Pasteur côté pair, boulevard Henri-Vasnier côté pair du boulevard Pasteur au boulevard Pommery, boulevard Diancourt, place des Droits-de-l'Homme, la voie du Rouillat, route de Louvois entre la voie du Rouillat et l'avenue Alexandre-de-Serbie, boulevard Louis-Barthou et boulevard du Président-Wilson côté impair jusqu'à l'avenue Paul-Marchandeau[2].
Le canton est désormais composé de la partie de la commune de Reims située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Bezannes, rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, rue Adrien-Sénéchal, avenue du Maréchal-Juin, place Jean-Donatini, avenue d'Epernay, rue de Dieppe, rue de Dunkerque, rue du Havre, avenue du 18-Juin-1940, ligne de chemin de fer, avenue du Général-de-Gaulle, avenue d'Epernay, rue du Docteur-Bienfait, chemin des Bons-Malades, rue de l'Egalité, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Tinqueux[5].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑BIENFAIT (Jules Nicolas).
Né à Reims le 12 octobre 1819, chevalier de la Légion d’honneur, ancien adjoint au maire de Reims, ancien vice-président du Conseil général de la Marne, est décédé en cette ville le 30 décembre 1897, à l’âge de 78 ans.
D’une droiture et d’une sincérité à toute épreuve le docteur Bienfait se signala dans l’exercice de sa profession médicale, par une vie toute de dévouement, et de charité. Excellent praticien, il se faisait également apprécier de tous ceux auxquels il apportait spontanément, les secours de son art et de sa profonde expérience. À ce titre, il laisse d’universels regrets, et ceux-là mêmes qui purent se trouver en désaccord avec ses idées n’en sont pas moins unanimes à rendre hommage à ses rares qualités d’intelligence et de cœur.
Les obsèques du docteur Bienfait ont eu lieu à Reims le 2 janvier 1898.
Au cimetière, des discours ont été prononcés par M. Diancourt et MM. les docteurs Langlet, au nom de l’Association médicale de la Marne, et Guelliot, au nom de la Société protectrice de l’Enfance, dont le défunt avait été également président.
Source : AMB 1899. (source : https://sites.google.com/site/lavieremoise/notices-necrologiques/notices-par-ordre-alphabetique/notices-necrologiques---b)
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.