Un nouveau découpage territorial de la Drôme (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 20février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans la Drôme, le nombre de cantons passe ainsi de 36 à 19. Le nombre de communes du canton de Montélimar-2 passe de 9 à 4.
Le nouveau canton de Montélimar-2 est formé de communes des anciens cantons de Montélimar-2 (4 communes + fraction Montélimar). Le canton est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nyons. Le bureau centralisateur est situé à Montélimar.
Professeur Sénateur (1948-1959 et 1971-1989) - Député (1959-1989) Secrétaire d'État (1956-1958) Maire de Montélimar (1959-1989) Président du Conseil Général (1955-1985) Ancien conseiller général du canton de Montélimar (1945-1973)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Chantal Martin et Raphaël Rosello (FN, 32,16 %), Patricia Brunel-Maillet et Laurent Lanfray (Union de la Droite, 31,56 %) et Yves Courbis et Anne-Marie Reme-Pic (PS, 28,39 %). Le taux de participation est de 50,24 % (9 102 votants sur 18 118 inscrits)[8] contre 53,14 % au niveau départemental[9]et 50,17 % au niveau national[10].
Au second tour, Patricia Brunel-Maillet et Laurent Lanfray (Union de la Droite) sont élus avec 36,36 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 54,94 % (3 500 voix pour 9 954 votants et 18 119 inscrits)[11].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[12]. Dans le canton de Montélimar-2, ce taux de participation est de 32,62 % (6 242 votants sur 19 136 inscrits)[13] contre 34,1 % au niveau départemental[14]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Marielle Figuet et Éric Phélippeau (DVD, 37,32 %) et Vincent Mazoyer et Élisa Torlet (Union à gauche avec des écologistes, 21,83 %)[13].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[15], 34,41 % dans le département[14] et 31,56 % dans le canton de Montélimar-2[13]. Marielle Figuet et Éric Phélippeau (DVD) sont élus avec 68,19 % des suffrages exprimés (3 801 voix pour 6 040 votants et 19 138 inscrits)[13],[16],[17].
Composition
Composition avant 2015
Lors de sa création en 1973, le canton comprenait[1] :
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[20].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[7].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.