Un nouveau découpage territorial des Ardennes entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Ardennes, le nombre de cantons passe ainsi de 37 à 19. Le canton de Charleville-Mézières-3 fait partie des 10 nouveaux cantons du département, les 9 autres cantons portant la dénomination d'un ancien canton, mais avec des limites territoriales différentes.
Professeur, Présidente de la fédération LR des Ardennes Adjointe au maire de Charleville-Mézières Vice-présidente du Conseil départemental et membre de la 3ème Commission Solidarité territoriale Sénatrice depuis le 27 septembre 2020
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Robert Chauderlot et Else Joseph (Union de la Droite, 37,49 %) et Anne Lambert et Christophe Léonard (Union de la Gauche, 27,61 %). Le taux de participation est de 47,54 % (5 237 votants sur 11 015 inscrits)[5] contre 48,72 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Robert Chauderlot et Else Joseph (Union de la Droite) sont élus avec 57,94 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,75 % (2 752 voix pour 5 150 votants et 11 015 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Charleville-Mézières-3, ce taux de participation est de 31,3 % (3 042 votants sur 9 719 inscrits)[11] contre 31,87 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Robert Chauderlot et Else Joseph (Union à droite, 54,48 %) et Agnès Fenaux et Manuel Ramalhete (Union à gauche avec des écologistes, 28,61 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[13], 32,73 % dans le département[12] et 34,69 % dans le canton de Charleville-Mézières-3[11]. Robert Chauderlot et Else Joseph (Union à droite) sont élus avec 66,85 % des suffrages exprimés (2 029 voix pour 3 372 votants et 9 720 inscrits)[11],[14],[15].
Composition
Liste des 2 communes du canton de Charleville-Mézières-3 au
La partie de la commune de Charleville-Mézières située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Warcq, avenue Charles-de-Gaulle, rue de Libreville, rue Émile-Nivelet, rue du Docteur-Émile-Baudoin, rue Camille-Pelletan, rue d'Étion, prolongement en ligne droite de la rue d'Étion à travers la place des Droits-de-l'Homme, cours de la Meuse, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Montcy-Notre-Dame et située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Warcq, cours de la Meuse, rue de la Prairie, ligne de chemin de fer, cours de la Meuse, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Villers-Semeuse.
Démographie
En 2022, le canton comptait 15 814 habitants[Note 2], en évolution de −0,57 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.