Un nouveau découpage territorial de la Morbihan entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 21février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Morbihan, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21.
Le nouveau canton d'Hennebont est formé de 6 communes issues des anciens cantons d'Hennebont (2 communes) et de Port-Louis (4 communes). Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Lorient. Le bureau centralisateur est situé à Hennebont.
Retraité de profession libérale Maire de Kervignac (1983-2020) Président de la Communauté de communes de Blavet Bellevue Océan (2013-2020) Président de la commission "Routes, transports et environnement" du conseil départemental
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Muriel Jourda et Jacques Le Ludec (Union de la Droite, 34,83 %) et Gwénaëlle Cohic et Jacques Lemerle (Union de la Gauche, 22,74 %). Le taux de participation est de 51,05 % (16 115 votants sur 31 564 inscrits)[17] contre 52,56 % au niveau départemental[18] et 50,17 % au niveau national[19].
Au second tour, Muriel Jourda et Jacques Le Ludec (Union de la Droite) sont élus avec 53,17 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 48,36 % (7 348 voix pour 15 265 votants et 31 564 inscrits)[20].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton d'Hennebont, ce taux de participation est de 33,95 % (11 160 votants sur 32 870 inscrits)[22] contre 34,81 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Muriel Jourda et Stephane Lohezic (Union à droite, 35,87 %) et Pierre-Yves Jégonday et Laure Le Maréchal (Union à gauche avec des écologistes, 27,73 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[24], 36 % dans le département[23] et 35,19 % dans le canton d'Hennebont[22]. Muriel Jourda et Stephane Lohezic (Union à droite) sont élus avec 51,97 % des suffrages exprimés (5 503 voix pour 11 569 votants et 32 875 inscrits)[22],[25],[26].
Composition
Composition avant 2015
Jusqu'en 2015, le canton d'Hennebont regroupait quatre communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑https://maitron.fr/spip.php?article136531, notice KERJOUAN Pierre par François Prigent, version mise en ligne le 8 mai 2011, dernière modification le 12 novembre 2019.
↑M. Leissen avait donné sa démission pour protester contre les condamnations prononcées contre des grévistes, qu'il jugeait trop rigoureuses. (source : Le Temps du 17 novembre 1903, consulté le 3 février 2015)
↑M. Gibaud avait, par des lettres rendues publiques, refusé aux socialistes la suppression de la procession traditionnelle, et il avait protesté contre les désordres provoqués, selon lui, moins par les habitants d'Hennebont que par des révolutionnaires venus de Lorient.(source : Le Temps du 17 novembre 1903, consulté le 3 février 2015)
↑Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
↑https://maitron.fr/spip.php?article168453, notice THOMAS Ferdinand par François Prigent, version mise en ligne le 14 décembre 2014, dernière modification le 14 décembre 2014.
↑https://maitron.fr/spip.php?article21072, notice CRÉPEAU Eugène, Maurice, Clément par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 3 septembre 2010.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).