Son père meurt en 1306. La duchesse Agnès — « préoccupée de l'avenir de ses enfants », selon l'historien Ernest Petit — négocie le mariage de sa fille avec le fils aîné du comte Amédée V de Savoie, le jeune Édouard[2]. Les pourparlers se déroulent à Paris, près du roi, et trouvent un accord le [1],[2]. La princesse apporte en dot 20 000 livres et le comte s'engage à faire de son fils, Édouard, son successeur[1],[2]. De même, si le couple a un fils, ce dernier sera fait comte, écartant cependant une succession féminine[1].
Les deux époux étant parents du 3e au 4e degré (voir notamment la section « Ascendance »), une demande de dispense papale est obtenue auprès du pape Boniface VIII[1].
Blanche de Bourgogne semble mourir de la peste le , selon le médiéviste Alain Kersuzan[6]. Les auteurs précédents — dont ceux de L'Art de vérifier les dates[7], Antoine-Charles-Nicolas de La Teyssonnière dans les Recherches historiques sur le département de l'Ain, Ernest Cuaz (1828-1911)[8] ou encore Ernest Petit (1835-1918)[9] — reprennent tout ou partiellement Samuel Guichenon, en donnant la date du 18 juillet 1348, et la ville de Dijon comme lieu de décès[1]. L'historien bugiste précise « et non en l'an 1347 et à Paris ainsi que cite V Vanderburch »[10].
Son corps semble avoir été inhumé dans l'église des Cordeliers de Dijon, aux côtés de sa fille Jeanne[1], morte en 1344.
↑ abcdefghijklm et nSamuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 380 et suivantes.
↑ abc et dErnest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race Capétienne : avec des documents inédits et des pièces justificatives, vol. 7, Kraus Reprint (lire en ligne), p. 5.
↑Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « collection Histoire et Archéologie médiévales n°14 », , 433 p. (lire en ligne), p. 89.
↑Ernest Cuaz, Histoire du couvent et du théâtre des Célestins, 1902, p. 59.
↑Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, avec des documents inédits et des pièces justificatives, volume 6, Lechevalier, Dijon, 1885-1905, p. 115 (lire en ligne).