Beta Scuti

β Scuti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 47m 10,473s[1]
Déclinaison −04° 44′ 52,33″[1]
Constellation Écu de Sobieski
Magnitude apparente +4,22[2]

Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski

(Voir situation dans la constellation : Écu de Sobieski)
Caractéristiques
Type spectral G4IIa[3]
Indice U-B +0,81[2]
Indice B-V +1,10[2]
Indice R-I +0,57[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −21,30 ± 0,03 km/s[4]
Mouvement propre μα = −8,44 mas/a[1]
μδ = −16,37 mas/a[1]
Parallaxe 3,56 ± 0,43 mas[1]
Distance environ 280 pc (∼913 al)
Magnitude absolue −2,99[5]
Caractéristiques physiques
Luminosité 1 270 L[6]
Température 4 622 K[6]
Orbite
Compagnon β Sct B[7]
Demi-grand axe (a) 2,8 mas
Excentricité (e) 0,350
Période (P) 834 j
Inclinaison (i) 105,9°
Argument du périastre (ω) 33,9°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 288,1°
Époque du périastre (τ) 2 422 480,9 JJ

Désignations

β Sct, 6 Aql[8], HR 7063, HD 173764, HIP 92175, BD-04°4582, FK5 1489, SAO 142618[9]

Beta Scuti (β Sct, β Scuti) est une étoile binaire de la constellation de l'Écu de Sobieski. Sa magnitude apparente est de +4,22[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à environ 280 pc (∼913 al) de la Terre. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −21,3 km/s[4].

Beta Scuti est une binaire spectroscopique avec une période orbitale de 834 jours (soit 2,3 ans) et avec une excentricité de 0,35[7],[4]. L'étoile primaire est une géante lumineuse jaune de type spectral G4IIa[3]. Elle est environ 1 270 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température effective est de 4 622 K[6].

Désignations

β Scuti était auparavant connue en tant que 6 Aquilae[8]. En effet, John Flamsteed ne reconnaissait pas l'Écu comme une constellation à part entière et inclut plusieurs de ses étoiles dans la constellation de l'Aigle. La désignation « β Scuti » fut attribuée à l'étoile non pas par Bayer (qui vécut avant qu'Hevelius ne créé la constellation) mais ultérieurement par Benjamin Gould en 1879[8],[10].

Références

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b et c (en) Sushma V. Mallik, « Lithium abundance and mass », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 495–507 (Bibcode 1999A&A...352..495M)
  7. a et b (en) Ren Shulin, « Hipparcos Photocentric Orbits of 72 Single-lined Spectroscopic Binaries », The Astronomical Journal, vol. 145, no 3,‎ , p. 81 (DOI 10.1088/0004-6256/145/3/81 Accès libre, Bibcode 2013AJ....145...81R)
  8. a b et c (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)
  9. (en) * bet Sct -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Ian Ridpath, « Scutum - The Shield », sur Ian Ridpath's Star Tales (consulté le )

Lien externe