Elle occupe la 1re place dans la liste des plus grandes étoiles connues, en faisant ainsi l’étoile la plus grande jamais découverte. Elle est l'une des supergéantes rouges les plus lumineuses, avec un rayon estimé à environ 2 150 fois celui du Soleil, ce qui correspond à un volume environ 10 milliards de fois plus grand que celui du Soleil. Si elle était placée au centre du Système solaire, sa photosphère dépasserait l'orbite de Saturne.
L'étoile la plus brillante de la région de l'amas a reçu l'identifiant « 1 » lors de la première analyse[Par qui ?] des propriétés des membres de l'amas. Cependant, elle n'a pas été considérée comme un membre de Stephenson 2 en raison de sa position éloignée, de sa luminosité anormalement élevée et de son mouvement propre légèrement atypique[pas clair][1]. Dans une étude ultérieure[Laquelle ?], la même étoile reçoit le numéro 18 et est assignée à un groupe d'étoiles éloignées appelé Stephenson 2 SW, supposé être à une distance similaire[pas clair] de l'amas central. La désignation St2-18 (abréviation de Stephenson 2-18) est souvent utilisée pour l'étoile, suivant la numérotation de Deguchi (2010)[4]. Pour éviter toute confusion liée à l'utilisation du même numéro pour différentes étoiles et de différents numéros pour la même étoile, les désignations de Davis (2007) reçoivent souvent le préfixe DFK ou D[3], par exemple Stephenson 2 DFK 1[5].
Propriétés physiques
St 2-18 présente les propriétés d'une supergéante rouge extrême de haute luminosité, avec un type spectral M6, ce qui est inhabituel pour une étoile supergéante. Cela le place dans le coin supérieur droit du diagramme de Hertzsprung-Russell. St 2-18 est proche de la limite de la luminosité possible pour une supergéante rouge[6].
Un calcul pour trouver la luminosité en ajustant la distribution spectrale d'énergie (SED) donne à l'étoile une luminosité de près de 440 000 L (luminosité du Soleil), avec une température effective de 3 200 K, ce qui correspond à un très grand rayon de 2 150 rayons solaires[7],[8]. Un calcul alternatif mais plus ancien (2010), en supposant toujours l'appartenance au cluster Stephenson 2, lui donne une luminosité beaucoup plus faible et relativement modeste de 90 000 L[9].
↑van Marle, Owocki et Shaviv, « Continuum‐Driven Winds from Super‐Eddington Stars: A Tale of Two Limits », First Stars III, Santa Fe (New Mexico), aIP Conference Proceedings, vol. 990, , p. 250–253 (DOI10.1063/1.2905555, Bibcode2008AIPC..990..250V, arXiv0708.4207)
↑Emily M. Levesque, Philip Massey, K. A. G. Olsen et Bertrand Plez, « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, But Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2, , p. 973–985 (ISSN0004-637X et 1538-4357, DOI10.1086/430901, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Thomas K. T. Fok, Jun-ichi Nakashima, Bosco H. K. Yung et Chih-Hao Hsia, « MASER OBSERVATIONS OF WESTERLUND 1 AND COMPREHENSIVE CONSIDERATIONS ON MASER PROPERTIES OF RED SUPERGIANTS ASSOCIATED WITH MASSIVE CLUSTERS », The Astrophysical Journal, vol. 760, no 1, , p. 65 (ISSN0004-637X, DOI10.1088/0004-637X/760/1/65, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Shuji Deguchi, Jun-ichi Nakashima, Yong Zhang et Selina S. N. Chong, « SiO and H2O Maser Observations of Red Supergiants in Star Clusters Embedded in the Galactic Disk », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 62, no 2, , p. 391–407 (ISSN0004-6264, DOI10.1093/pasj/62.2.391, lire en ligne, consulté le )