Eli Whitney présente la cotton gin, une égreneuse pour séparer la graine du coton de sa fibre[1]. L’invention de Whitney provoque une explosion de la culture du coton. Le coton gagne en quelques années les terres vierges du Sud profond et devient la principale culture d’exportation des États-Unis[2]. Cette expansion de la culture du coton provoque un accroissement du besoin en main d’œuvre et fait de l'esclavage un élément primordial du mode de production des États du Sud[3].
En Autriche, Thugut, responsable de la politique étrangère, préfère perdre la famille royale prisonnière au Temple plutôt que de traiter avec la Convention. L’exécution de Louis XVI le 21 janvier permet au comte Colloredo Wallsee, principal ministre, de mener la réaction nobiliaire. François II se déclare ennemi des Lumières et se jette dans les bras de la réaction[6].
8 avril : Edmond-Charles Genêt arrive à Charleston (Caroline du Sud), au lieu de se rendre à Philadelphie, alors capitale provisoire des États-Unis, pour présenter ses lettres de crédit au président américain George Washington, Genêt recrute des corsaires américains pour rejoindre les expéditions françaises contre les britanniques. Il organise aussi des volontaires américains pour combattre les alliés espagnols des anglais en Floride. Genêt arrive à Philadelphie le 18 mai. Washington envoie à Genêt une lettre pour se plaindre. Genêt répond en s'obstinant.
↑Junius P. Rodriguez, Slavery in the United States : A Social, Political, and Historical Encyclopedia, vol. 2, ABC-CLIO, , 793 p. (ISBN978-1-85109-544-5, présentation en ligne)
↑Claude Fohlen, Histoire de l’esclavage aux États-Unis, Perrin, 2007, p. 136.
↑John Bigelow, Les États-Unis d'Amérique en 1863: leur histoire politique, leurs ressources minéralogiques, agricoles, industrielles et commerciales, et la part pour laquelle ils ont contribué à la richesse et à la civilisation du monde entier, L. Hachette et Cie, 1863, p. 288.
↑Adrien Pascal, Jules François Le Comte, Germain Nicolas Brahaut, François Sicard, Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, vol. 2, A. Barbier, (présentation en ligne)
↑Christophe Koch, Maximilian Samson Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix entre les puissances de l'Europe depuis la paix de Westphalie, vol. 2, Meline, Cans et cie., (présentation en ligne)