Avenue Paul-Appell

14e arrt
Avenue Paul-Appell
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Vue de la place du 25-Août-1944.
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Situation
Arrondissement 14e
Quartier Petit-Montrouge
Début Rue Émile-Faguet et rue du Professeur-Hyacinthe-Vincent
Fin Avenue de la Porte-d'Orléans, Place Édith-Thomas et 7, place du 25-Août-1944
Morphologie
Longueur 310 m
Largeur 30 m
Géocodification
Ville de Paris 7040
DGI 7115
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
avenue Paul-Appell
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
avenue Paul-Appell
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L’avenue Paul-Appell est une voie du quartier du Petit-Montrouge du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

L'avenue Paul-Appell débute à la limite ouest de la Cité internationale universitaire de Paris, rue Émile-Faguet et rue du Professeur-Hyacinthe-Vincent, et se termine avenue de la Porte-d'Orléans et 7, place du 25-Août-1944, sur la Place Édith-Thomas. La rue est continuée vers l'ouest, au-delà de l'avenue de la Porte-d'Orléans, par l'avenue Ernest-Reyer.

Origine du nom

Elle porte le nom du mathématicien Paul Appell (1855-1930), membre de l'Académie des sciences, créateur du fonds pour la recherche, fondateur du Secours national et de la Cité internationale universitaire de Paris, proche de l'avenue.

Historique

Paul Appell.

Cette voie est créée et a pris sa dénomination actuelle en 1931 par le détachement d'une partie de l'avenue Ernest-Reyer qui avait été ouverte en 1926 sur l'emplacement du bastion no 80 de l'enceinte de Thiers.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

HBM Art déco au numéro 6.

Les bâtiments bordant le trottoir nord (pair) sont tous des HBM ; presque tous sont typiques de ceux construits autour de Paris dans l'entre-deux-guerres, après la suppression de l'enceinte de Thiers. Mais celui le plus à l'est de l'avenue (entre les rues Monticelli et Émile-Faguet), au numéro 6, œuvre datant de 1934[1] de l'architecte Louis-Hippolyte Boileau (1878-1948), est d'une facture différente et figure dans beaucoup d’ouvrages sur l’architecture Art déco[2]. La Tribune de l'art déplore qu'il ne soit pas inscrit aux monuments historiques. Cette imposante bâtisse a été construite, dans le cadre de la loi Loucheur, avec la collaboration de la Confédération des travailleurs intellectuels : y furent logés de nombreux enseignants. Elle est bordée au nord, jouxtant sa façade arrière, par un vaste jardin aménagé sur la parcelle ; non visible depuis l'avenue Paul-Appel, il peut l'être par son côté est, depuis la rue Émile-Faguet.

  • No 7 : adresse du stade Élisabeth, qui borde tout le trottoir sud (impair) de l'avenue.

Parce que situé juste dans son axe, côté est, la Maison des étudiants de l'Asie du Sud-Est (bâtiment au sein de la Cité internationale universitaire de Paris) — avec notamment des angles de toitures à large débord se relevant en « bec de tourterelle »[8] inspirés de l'architecture d'Extrême-Orient — se remarque particulièrement dans le décor de l'avenue, bien qu'édifié le long de la rue Émile-Faguet, de l'autre côté du carrefour où, à son extrémité orientale, l'avenue rejoint cette rue.

Tournage

L'avenue est le lieu de tournage de séquences du film long-métrage Le Silencieux réalisé par Claude Pinoteau et sorti en 1973. Clément Tibère, personnage interprété par Lino Ventura, y abandonne une Citroën DS qui vient de subir le tir de tueurs du KGB, et braquant un automobiliste à l'arrêt derrière lui, se rend possesseur du véhicule de celui-ci, du même modèle, afin de continuer sa fuite.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. « PSS - 6, avenue Paul Appell (Paris, France) », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  2. Didier Rykner, « Sur la ceinture de Paris, un patrimoine Art Déco à préserver », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  3. https://www.parismatch.com/People/Renaud-devaste-par-le-chagrin-1603980
  4. https://ateliers.cfjlab.fr/2019/11/29/sur-les-traces-du-renard
  5. « Liste générale des membres de l'Association », Revue des Études Grecques, Persée, vol. 61, no 286,‎ , p. 47–63 (lire en ligne, consulté le ).
  6. http://www.numdam.org/article/BSMF_1953__81__R1_0.pdf
  7. https://www.jstor.org/stable/44276303?seq=1
  8. « La Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est », sur iledefrance.fr (consulté le ).