La Confédération des travailleurs intellectuels (CTI) est une organisation syndicale des travailleurs intellectuels fondée en mars 1920. Elle eut une activité importante pour faire connaître et reconnaître les problèmes des travailleurs intellectuels pendant l'Entre-deux-guerres.
Au plus fort de son expansion en 1923, elle donne naissance à la Confédération Internationale des Travailleurs Intellectuels (CITI).
Suzanne Grinberg est la première femme admise à la direction comme secrétaire dans les années trente[1].
Après 1945, son activité est plus discrète, mais elle continue son existence.
La Confédération est à l'origine d'une initiative qui, de 1935 à 1940, surtaxe une série de 22 timbres au profit des travailleurs intellectuels et des artistes en difficulté[2].
↑« Adolphe Dervaux (Allocution de M. Bluysen) : notice nécrologique », La Construction Moderne, no 7, , p. 218-219 (lire en ligne [PDF])
Annexes
Bibliographie
Alain Chatriot, « La lutte contre le « chômage intellectuel » : l'action de la Confédération des Travailleurs Intellectuels (CTI) face à la crise des années trente », Le Mouvement Social, vol. 1, no 214, , p. 77-91 (lire en ligne)