Longue de 82 km[1], elle naît à Livry, tout près de Caumont-l'Éventé, et se dirige d'abord vers le nord jusqu'à Commes où, après avoir effectué un virage à 90°, elle adopte la direction de l'ouest. Elle longe dès lors la côte du Calvados jusqu'à la fin de son parcours. Elle passe principalement à Bayeux et à Isigny-sur-Mer où elle se jette, en aval, dans la Vire en rive droite, moins de 3 kilomètres avant l'estuaire de cette dernière.
Le bassin de l'Aure se situe entre le bassin de la Seulles à l'est, et ceux d'autres affluents de la Vire, (la Souleuvre et l'Elle notamment) au sud et à l'ouest. La confluence avec le fleuve côtier est au nord-ouest du bassin.
Il faut noter que la majorité du cours se perd dans la fosse du Soucy et ressort en Manche à Port-en-Bessin. En période d'étiage, le cours de l'Aure inférieure est ainsi indépendant du cours supérieur.
Organisme gestionnaire
Le Syndicat mixte du Val de Vire a été dissous le 13 avril 2015. L'organisme gestionnaire est désormais le Syndicat de la Vire et du Saint-Lois depuis [3] mais l'agglomération de Saint-Lô « assure la compétence « restauration et entretien des cours d’eau » sur les affluents de la Vire et de la Taute. Pour cela, un technicien rivières est chargé d'animer des programmes de travaux pluriannuels. Peu visibles du grand public, ces travaux sont réalisés la plupart du temps sur des parcelles agricoles en concertation avec les riverains. »[4]
Affluents
La partie centrale du bassin est occupée par celui du principal affluent, la Drôme (rg[note 1]) dont l'Aure reçoit les eaux à Maisons.
L'Aure présente des fluctuations de débits assez faibles. Les hautes eaux se trouvent de la mi-automne jusqu'à la mi-printemps, et portent le débit moyen à un niveau qui peut monter de 1,12 à 2,60 m3/s, de novembre à avril inclus (avec un pic en janvier); et les basses eaux, de mai à octobre inclus, la baisse du débit moyen peut aller jusqu'à 0,263 m3/s au mois de septembre.
Étiage ou basses eaux
Aux étiages, Le VCN3 peut chuter jusqu'à 0,082 m3/s soit 82 l/s.
Crues
Les crues de l'Aure peuvent être importantes. Le QIX 2 est de 9,4 m3/s tandis que le QIX 5 à 14 m3/s. Le QIX 10 vaut 17 m3/s par rapport au QIX 20 qui, lui, monte jusqu'à 19 m3/s.
Le débit instantané maximal a été enregistré le à 20 h 27 et était de 26,3 m3/s tandis que le débit journalier maximal a été enregistré le même jour et était de 21,9 m3/s.
La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Aure atteint 249 millimètres annuellement, ce qui est inférieur à la moyenne d'ensemble de la France. Le débit spécifique (Qsp) est de 7,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Hydronymie
Le nom de la rivière est mentionné sous la forme Audura en 1077[5]. Cette forme ancienne est similaire aux formes anciennes de l'EureAudura en 715 et 884, Authura vers 1025[5].
On y retrouve une racine indo-européenne de valeur hydronymique, dont provient aussi le grec udor (« eau »)[5].
Aménagements et écologie
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