Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de à , à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Il y est disciple du peintre romantique Johann Wilhelm Schirmer et rencontre également Anselm Feuerbach.
De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art Jacob Burckhardt et prépare avec lui un voyage en Italie. Il s'établit à Rome, où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de à dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.
En , il part pour Munich et, de à , enseigne comme professeur à l'École des beaux-arts de Weimar. Il quitte l'enseignement en et retourne à Rome. Il visite Naples et Pompéi, et approfondit ses inspirations artistiques.
En , rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum, qui expose également plusieurs de ses tableaux.
En naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour Florence, de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre Hans von Marées et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.
↑Parmi bien d'autres enregistrements, on peut signaler celui de l'Orchestre symphonique de l'U.R.S.S., sous la direction d'Ievgueni Svetlanov (Le Chant du Monde / Melodia C 01351-2).
↑ abcd et eExposition au Louvre, « De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann », Dossier de l’art, vol. Hors série, no 205, , p. 59-61
↑François Daulte, La Collection Bentinck-Thyssen aux Musées de l’État du Grand-Duché de Luxembourg, Bibliothèque des Arts, Lausanne, , p. 98
↑« Guide des expositions », Muséart, no 77, , p. 62
↑« Tour de France des expositions », Connaissance des Arts, no 618, , p. 42
↑Jean-Louis Ferrier, L’Aventure de l’art au XXe siècle, Éditions du Chêne, , 1005 p. (ISBN978-2-84277-464-6), p. 28
↑Gérard-Georges Lemaire, Symbolisme, Cercle d’Art, , 64 p. (ISBN978-2-7022-0449-8), p. 25
↑Exposition au Louvre, « De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann », Dossier de l’art, vol. Hors série, no 205, , p. 7
↑Serge Lemoine, La Peinture au Musée d’Orsay, Éditions de la Martinière, , 765 p. (ISBN978-2-7324-3086-7), p. 148
↑R. Barletta, M. Carra, D. Durbé, R. Negri et F. Russoli (trad. de l'italien par Michel Crespa et Annick Colcanap, préf. D. Durbé), Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche Productions, coll. « Art en Mouvement », , 351 p. (ISBN2 86535 023 1), p. 92
(de) R. Andree, A. Böcklin, Die Gemälde, 1977 ; 2e éd. 1998.
(de) H. Holenweg, F. Zelger, A. Böcklin, Die Zeichnungen, 1998.
H. Kohle, « Les hallucinations d'Arnold Böcklin. L'art à l'époque de la psychologie scientifique », dans : Claire Barbillon, Catherine Chevillot, François René Martin (dir.), Histoire de l'art du XIXe siècle (1848-1914). Bilans et perspectives, Paris 2012, p. 679-690.
K. Schmidt et al., Arnold Böcklin, Réunion des Musées Nationaux, 2001, 374 p. (ISBN978-2711842742).
Jean-Louis Gaillemin, « À l'ombre de l’impressionnisme : Arnold Böcklin », Clefs, , p. 22-29.