L'archipel prend son nom du village de Hochelaga, un village iroquoien sur l'île de Montréal, disparu à la fin du XVIe siècle sans laisser de traces.
C'est le frère Marie-Victorin qui, en 1935, nomme l'archipel avec l'un des plus anciens noms de Montréal. Dans sa Flore laurentienne, il écrit que c'est « un extraordinaire carrefour d'eaux courantes »[1],[2].
L'île de Montréal mesure près de 48 km de longueur sur 16 km dans sa plus grande largeur, pour une circonférence 120 km. Des sédiments variés recouvrent la structure rocheuse de l'île, ces sédiments forment une topographie de terrasses et de vallons. Seize municipalités occupent cette surface urbanisée où se concentre 26 % de la population du Québec[3].
Laval
La deuxième île de l'archipel est l'île Jésus qui, avec les Îles-Laval et d'autres îles plus petites situées sur la rivière des Prairies et la rivière des Mille îles, forment la ville et la région administrative de Laval.
Certaines îles de l'archipel font partie des régions administratives de Lanaudière et des Laurentides, notamment plusieurs îles situées sur la rivière des Milles îles et à l'extrémité est de l'archipel aux confluents de la rivière des Prairies et du fleuve Saint-Laurent.
Population
Au , l'archipel d'Hochelaga comptait officiellement 2 556 040 habitants, répartis dans les municipalités suivantes :
Population de l'archipel d'Hochelaga (non exhaustif)
↑Commission de Toponymie Québec, « Archipel d'Hochelaga », (consulté le ) : « La municipalité d'Hochelaga érigée par proclamation en 1845, devenait le village d'Hochelaga en 1863, annexé à Montréal en 1883, pour devenir un quartier de la ville. De même le nom de Grand fleuve de Hochelaga donné par Cartier en 1535 pour désigner le Saint-Laurent est sorti très tôt de l'usage. »
↑Frère Marie-Victorin, « Flore laurentienne - florelaurentienne.com : Section alluviale du Saint-Laurent », sur florelaurentienne.com, (consulté le ) : « L'archipel d’Hochelaga marque la fin de la section d’eaux rapides du Saint-Laurent, la base du socle qui supporte les vasques des Grands Lacs, et le pied de l’escalier rocheux par où les eaux supérieures descendent à la mer. »
↑Commission de Toponymie Québec, « Île de Montréal », (consulté le ) : « cette île est la plus grande du Saint-Laurent, exception faite de celle d'Anticosti. »
Serge Bouchard, Sylvie Vincent, José Mailhot et Louise Sauvé, Peuples autochtones de l'Amérique du Nord. De la réduction à la coexistence, Québec, Télé-université, , 524 p. (ISBN978-2-7624-0108-0 et 9782762401080, OCLC70480862), « La disparition des Iroquoiens laurentiens », p. 93-95.
Jacques Cartier, Relation originale de Jacques Cartier, (réimpr. 1863) (lire en ligne) (liste de vocabulaire aux pages 46 à 48).
(en) Bruce G. Trigger et James F. Pendergast, « Saint Lawrence Iroquoians », Handbook of North American Indians, vol. 15, , p. 357-361.