L'Alternative démocratique nationale (en portugais : Alternativa Democrática Nacional, abrégé en ADN), dénommée Parti démocratique républicain (en portugais : Partido Democrático Republicano, abrégé en PDR) jusqu'en octobre 2021, est un parti politiqueportugais.
Lors des élections législatives de 2015, premier scrutin auquel concourt le parti, celui-ci obtient 1,13% des suffrages exprimés à l'échelon national mais aucun député du PDR n'est élu. Marinho e Pinto perd son siège d'eurodéputé quatre ans plus tard, lors d'élections européennes de 2019 où le parti n'obtient que 0,48% des suffrages exprimés.
Après l'annonce de Marinho e Pinto de sa non-recandidature à la tête du parti après les élections législatives de 2019, Bruno Fialho en est élu président le [5].
Le 13 mars 2021, avec pour objectif de donner un second souffle au parti et d'en renforcer l'inclusivité[6], le parti adopte un changement de nom pour devenir l'Alternative démocratique nationale. La modification est acceptée et enregistrée par le Tribunal constitutionnel le 28 septembre de la même année[7],[8].
Lors de la campagne législative de 2022, le parti entame, sous l'impulsion de son président Bruno Fialho, un virage vers le négationnisme de la pandémie de Covid-19[9]. Il se positionne ainsi contre le port du masque, contre les politiques de dépistage de la maladie, contre les vaccins et contre les restrictions sanitaires[10]. Ce positionnement culmina jusqu'à l'absence physique de Bruno Fialho lors du débat organisé par la RTP entre les têtes de liste des partis extra-parlementaires, celui-ci refusant de se faire dépister et participant alors aux échanges par vidéoconférence[11].
Le très bon résultat de l'Alternative démocratique nationale aux élections législatives de 2024 est remarqué. S'il n'obtient pas de sièges, l'ADN réunit plus de 100 000 voix qui représentent 1,65 % des suffrages exprimés, contre dix fois moins et 0,20 % en 2022. Ce résultat est attribué par l'Alliance démocratique (AD) à la confusion provoquée chez les électeurs entre elle et la petite formation, qui lui aurait fait perdre ces voix du fait de la proximité de leurs logo et abréviations[12],[13].
Controverse
En , le vice-président du PDR, Pedro Bourbon, ainsi que trois autres membres du parti sont suspendus après avoir été arrêtés pour suspicion d'enlèvement et d'assassinat d'un homme d'affaires de Braga[14].