Élève de l'École polytechnique en 1862[1], il devient ensuite capitaine dans le Génie militaire, et réalise de nombreux ponts suspendus. Il quitte l'armée en 1897, pour se consacrer à l'élaboration de nouveaux types de ponts suspendus.
Il décède tragiquement le dimanche , lors de l'accident d'un train d'essai de la ligne de la Cerdagne, près du pont de Cassagne qu'il a construit.
Les ponts Gisclard
Le commandant Gisclard dépose en 1900 un brevet de pont suspendu à câble, avec un système particulier de haubanage du tablier. Pour la réalisation de ces ouvrages, il s'associera avec les établissements Ferdinand Arnodin.
E. Lebert, Étude des poutres raidissantes dans les ponts suspendus « système Gisclard », p. 50-91, Annales des ponts et chaussées. 1re partie. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 1913-1, tome 13 Gallica
Maurice Lévy, Construction de deux ponts suspendus rigides (système Gisclard), p. 105-126, Annales des ponts et chaussées, 1905, 1er trimestre ( lire en ligne )
Nicolas Marty, « Gisclard (Albert, Victor, Hippolyte, Léon) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)