Le nom tirerait son origine du mot anglo-saxon Edestoche signifiant Eadda's wood (Forêt d'Eadda).
Histoire
Le canton d'Adstock fut érigé en 1869 à l'intérieur du comté de Buckingham qui, lui, datait de 1829. La paroisse de Saint-Méthode-d'Adstock a, quant à elle, été érigée en 1888. Elle prit le nom de Saint-Méthode-de-Frontenac en 1945. La municipalité de Saint-Méthode-de-Frontenac comprenait deux secteurs : Saint-Méthode et Saint-Daniel.
En 1910, des morceaux de territoires du canton de Thetford-Partie-Nord et du canton de Thetford-Partie-Sud furent détachés pour donner naissance à la municipalité de la paroisse de Sacré-Cœur-de-Marie.
Une partie du territoire de Sacré-Cœur-de-Marie s'en sépara en 1949 pour donner naissance à la municipalité de Sainte-Anne-du-Lac.
Chronologie
: Érection de la Municipalité d'Adstock, de la scission de la Municipalité de Saint-Ephrem-de-Tring[3].
: La Municipalité d'Adstock devient la Municipalité de paroisse[4] de Saint-Méthode-d'Adstock[5].
: Érection de la Municipalité de paroisse de Sacré-Cœur-de-Marie de la division de la Municipalité de Nord-du-Canton-de-Thetford en deux entités municipales et de la scission de la Municipalité de Sud-du-Canton-de-Thetford[6].
: La Municipalité de paroisse de Saint-Méthode-d'Adstock devient la Municipalité de Saint-Méthode-de-Frontenac[7].
: Érection de la Municipalité de village de Sainte-Anne-du-Lac, de la scission de la Municipalité de paroisse de Sacré-Cœur-de-Marie[8].
: Les toponymes, leurs orthographes, ainsi que les statuts (désignations municipales) sont officialisés : Municipalité de Saint-Méthode-de-Frontenac[9], Municipalité de paroisse de Sacré-Cœur-de-Marie-Partie-Sud[10] et Municipalité de village de Sainte-Anne-du-Lac[11]
: Érection de la Municipalité d'Adstock, de la fusion de la Municipalité de Saint-Méthode-de-Frontenac et de la Municipalité de paroisse de Sacré-Cœur-de-Marie-Partie-Sud[12].
: Annexion de la Municipalité de village de Sainte-Anne-du-Lac avec la Municipalité d'Adstock[13].
La municipalité comporte de nombreux chalets, notamment sur le bord d'un des six lacs : lac du Huit, lac à la Truite, Grand-Lac-Saint-François, lac Bolduc, lac Jolicœur, lac Rochu. La rivière Bécancour traverse la municipalité aux limites ouest, la rivière Prévost-Gilbert traverse la limite nord, le crénon de la rivière de l'Or, le lac du Huit, se situe au centre, celui de la rivière des Hamel au sud-est, et la rivière Muskrat coule entièrement dans le sud de la municipalité.
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Le recensement de 2016 y dénombre 2 643 habitants, soit 4,8 % de plus qu'en 2006[15],[16].
Économie
On retrouve sur le territoire de la municipalité la boulangerie Saint-Méthode, une entreprise familiale fondée en 1947.
Patrimoine
Dans l'ancienne municipalité du Sacré-Cœur-de-Marie-Partie-Sud, les immeubles du noyau paroissial autour de l'église Très-Saint-Cœur-de-Marie[17], du monument du Sacré-Cœur[18], du cimetière[19], du charnier[20], de l'ancien presbytère[21] et de l'ancienne école[22] sont cités pour leur valeur patrimoniale depuis . Sur plan de l'architecture résidentielle, plusieurs résidences ont été recensées lors de l'Inventaire du patrimoine bâti de la MRC des Appalaches[23] dont certaines sont situées au centre de l'ancien village[24],[25].
L'église de Saint-Méthode a été érigée entre 1904 et 1907 selon les plans de l'architecte Jean-Joseph Ouellet[26]. L'église[27] et son presbytère[28] sont inventoriés dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec ainsi que l'ancien magasin général Wellie Hamann[29]. L'église Saint-Antoine-Daniel a été érigée entre 1941 et 1942[30]. Sur le plan de l'architecture résidentielle dans l'ancienne ville de Saint-Méthode-de-Frontenac, plusieurs immeubles sont inventoriés dont certains sur l'avenue Principale[31],[32] et la rue Notre-Dame[33].
Des granges sur le chemin de la Grande-Ligne[34] et le rang Turgeon[35], quatre croix de chemin[36],[37],[38],[39] et un calvaire[40] sont également recensés. Une ancienne école se trouve sur le 10e rang[41].
↑Gazette officielle de Québec, 11 février 1888, pages 335-336.
↑Il ne faut pas confondre une municipalité et une paroisse. Selon le ministère des Affaires municipales et de l'organisation du territoire, une «municipalité locale est formée d’un territoire et des habitants et contribuables de celui-ci. [La municipalité est organisée en corporation et] est dirigée par un conseil composé d’un maire et de conseillers, tous élus parmi les électeurs de la municipalité.» Par comparaison, une paroisse est formée d'un territoire et des résidents de celui-ci. La paroisse est dirigée par un curé ou une équipe pastorale, nommés par l'évêque, et administrée par une corporation intitulée La Fabrique de la paroisse de (nom) dirigée par un conseil composé d'un président d'assemblée, du curé et de six marguilliers élus parmi les paroissiens de la paroisse. Autrement dit, la municipalité est chargée des affaires civiles tandis que la paroisse est chargée des affaires religieuses. Dans le régime municipal actuel, au Québec, les municipalités locales ont été, au xixe siècle, créées sous six désignations qui tendent à disparaître pour ne conserver que la désignation «Municipalité», c'est le cas pour 646 municipalités (dites «sans désignation»). Les cinq autres désignations sont : «ville» (autrement dit «municipalité de ville», territoire urbanisé) pour 224 municipalités, «municipalité de paroisse» pour 151 municipalités (territoire calqué sur celui d'une paroisse préexistante), «municipalité de village» pour 44 municipalités (territoire calqué sur celui d'un village), «municipalité de canton» pour 43 municipalités (territoire calqué sur celui d'un canton), «municipalité de cantons-unis» pour 2 municipalités. Source : Ministère des Affaires municipales et de l'organisation du territoire, L'organisation municipale au Québec en 2016, Québec, le ministère, 2016, page 4.
↑Gazette officielle de Québec, 14 juillet 1894, page 1596
↑Gazette officielle de Québec, 24 juillet 1909, page 1378, dans Janko Pavsic, «Sacré-Cœur-de-Marie», Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/mairesduquebec/munic.php?id=2074