Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Se définissant à sa création comme la « droite nationaliste », Adsav est un mouvement d'extrême droite[4],[5],[6], terme qu'elle récuse[7]. Proche des positions du Voorpost, et de la Ligue du Nord, Adsav fréquente des partis indépendantistes de la droite nationaliste et populiste de différentes nations européennes.
Adsav, milite pour une Bretagne libre, sociale et bretonne. Le parti se réclame hors des étiquettes partisanes françaises.
Le groupe établit un lien entre les attentats de 2015 en France et l'accueil de réfugiés ; il vise notamment les « logements vides » qui seraient réquisitionnés « pour les clandestins »[5].
Pour Adsav, les Bretons sont « victimes d'une occupation mentale ». Son principal message est donc : « Breton maître chez toi ». Le groupuscule est l'auteur d'affiches xénophobes, racistes ou contre l'Islam sur le thème de la lutte contre « le noircissement de la Bretagne », en représentant une « marée noire » accolée à une mosquée[10]. Il dit lutter contre « le métissage des peuples et des cultures »[11].
En 2011, Adsav adhère à l'association KAD-CPB (Kelc'h An Dael - Cercle du Parlement breton) pour la restitution et/ou création d'un parlement breton moderne. Des membres d'Adsav participent à la manifestation contre le squat d'une maison à Rennes[14] et organisent le une manifestation pour la fermeture de la mosquée Sunna de Brest.
Organisation
Adsav est structuré en sections ou kevrennoù par grandes villes ou par provinces géographiques aussi bien en Bretagne qu'en France ou même à l'étranger (Grande-Bretagne, États-Unis, Norvège…).
Adsav a des liens avec Unvaniezh Koad Kev, association dont le but est de perpétuer le souvenir de l'Abbé Perrot.
Le livre La France rebelle écrit en 2001 et publié en 2002, lui attribuait quelques dizaines de militants pour l'année 2001[15], soit moins d'un an après la création du parti. En , la commémoration annuelle de la bataille de Ballon ne rassemble que 30 participants bien que le groupe dise compter 800 sympathisants[16].
En 2010 Adsav ne cache pas que ses effectifs ont effectivement stagné à plusieurs centaines d’adhérents.
Fin 2014, le groupe présente environ 400 adhérents sur les 5 départements bretons.
En 2016, les effectifs d'Adsav sont redescendus en dessous de 50 membres, le parti n'est plus considéré comme actif[17].
Publications
L'organisation publiait un magazine trimestriel War Raok (« En avant » en breton)[18].
Liens internationaux
Adsav entretient des liens avec des partis de droite nationaliste et populiste européens, tel le Voorpost. Il suit une ligne indépendantiste et nationale-européenne. Il se réclame de l'héritage du PNB.
↑ a et bJacques Leclercq (Trainer), Droites conservatrices, nationales et ultras: dictionnaire, 2005-2010, Harmattan, (ISBN978-2-296-08264-9, lire en ligne), p. 19
↑ a et b« Bretagne : comment les élus s'efforcent de canaliser les revendications régionalistes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Georges Cadiou, EMSAV, Dictionnaire critique, historique et biographique : Le mouvement breton de A à Z du XIXe siècle à nos jours, Spézet, Coop Breizh, , 439 p. (ISBN978-2-84346-587-1), p. 11
Jean-Paul Gautier, Les extrêmes droites en France : De 1945 à nos jours, Paris, Syllepse, , 528 p. (ISBN978-2-84950-547-2), p. 459-461