Ses racines familiales sont situées en Gironde et Poitou-Charentes, mais il a vécu toute sa vie à Rennes où il s'imprégna des thèses nationalistes bretonnes en dépit de son absence de liens familiaux et culturels avec la Bretagne.
Il participe à la création, les 20 et , avec Yann Fouéré et des militants nationalistes le Parti pour l'organisation d'une Bretagne libre (POBL) et en devient le secrétaire général[2],[3]. Le POBL est le siège de fortes tensions internes en 1999 entre une aile nationaliste radicale d'un côté et une aile nationaliste modérée de l'autre[4].
Une scission intervient en janvier 2000 avec la création par Padrig Montauzier et Yann Duchet d'Adsav« qui se tourne vers l'extrême-droite nationaliste »[5],[3]. Le Télégramme considère également la nouvelle formation comme d'extrême-droite[6]. Autre héritier du POBL, le Parti breton/Strollad Breizh est créé en 2001 et cela marque la fin du POBL.
Padrig Montauzier cède la présidence d'Adsav à Frédéric Bouder lors du Congrès de . En 2008, il se présente à l'élection cantonale en tant que candidat d'Adsav pour le canton de Dol-de-Bretagne[7] et obtient 4 % des voix (278 votes)[8].
Depuis la fondation d'Adsav, il assure la direction de la rédaction du journal du parti, War Raok.
En 2012, il soutient aux élections législatives la plate-forme « Bretagne, nous avons foi en toi », lancée par Jeune Bretagne, émanation du Bloc identitaire en Bretagne.
Positions politiques
Bien que communément rattaché au « nationalisme breton », Patrick Montauzier a manifesté des positions politiques très hétérogènes tout au long de son engagement. Tout d'abord marxiste-léniniste, il évolue vers un nationalisme radical qui aboutit finalement au populisme voire à un fort radicalisme droitier. Il se revendique comme admirateur de François Debeauvais, nationaliste breton rallié au national-socialisme.
Sa fille a rédigé une thèse sur le Front de libération de la Bretagne.[réf. nécessaire]