Étienne Adrien Hallier, né le à Rogny-les-Sept-Écluses et mort le à Paris 16e[1], est un entrepreneur en travaux publics français. Il se distingue dans les travaux maritimes.
Il construit les forts de la Meuse en Belgique, à partir de 1888 associé avec les frères Letellier et Jules Baratoux[3]. Ces forts, au nombre de vingt et un, répartis autour des places de Liège et de Namur, sont achevés en trente mois.
Entre 1890 et 1900, Hallier se distingue aussi dans les travaux maritimes, et particulièrement dans l'établissement du bassin Bellot, au HavreClassé MH (1997)[4],[5], où il fait breveter un nouveau mode de fonçage à la main pour les blocs des murs de quai. Il construit, avec Eugène Letellier, les nouvelles formes de radoub du port du Havre[6],[7], puis, seul, celles des cuirassés et des croiseurs de l'anse de Pontaniou à Brest[8]. Cette dernière entreprise, particulièrement délicate, lui vaut la croix d'officier de la Légion d'honneur.
En 1895-1900, il construit une partie du port de Constanța en Roumanie[10]. Hallier gagne un procès, défendu par Raymond Poincaré, contre le gouvernement roumain[11].
↑La préparation de ce projet fut confiée à Hypolite Louis Léon Peslin (1843-1893) X-Pont 1862, puis, à la mort de ce dernier, à Théodore Lévy(d) (1837-1914), X-Ponts 1858.
↑Claude Berton, Alexandre Ossadzow et Christiane Filloles, Fulgence Bienvenüe et la construction du métropolitain de Paris, Presses des Ponts, , 222 p. (présentation en ligne).
Bibliographie
Georges Richou, Note sur les travaux de renforcement et d'amélioration des forts de la digue de Cherbourg : exécutés par M. Adrien Hallier, entrepreneur de travaux publics, Paris, Baudry, , 13 p. (lire en ligne).
Georges Richou, Construction des forts de la Meuse (têtes de pont de Liége et de Namur) : monographie des travaux exécutés par MM. Adrien Hallier, Letellier frères et Jules Baratoux, entrepreneurs de travaux publics, Paris, C. Béranger, , 68 p. (lire en ligne).
Georges Richou, Reconstruction des formes de radoub de Pontaniou, dans l'arsenal de Brest : par M. Adrien Hallier, entrepreneur de travaux publics, Paris, C. Béranger, , 29 p. (lire en ligne).