Il ne s'agit pas d'un acide gras essentiel au sens strict dans la mesure où il peut être synthétisé par la plupart des mammifères à partir de l'acide linoléique. Cependant, une carence en acide linoléique, ou la capacité insuffisante à convertir l'acide linoléique en acide arachidonique, sont susceptibles de le rendre essentiel. Certains mammifères sont dans ce dernier cas et, l'acide arachidonique étant très peu abondant dans les plantes les plus courantes, sont nécessairement carnivores pour pouvoir s'en procurer ; typiquement le cas du chat[2],[3].
L'acide arachidonique produit à des fins de signalisation semble dériver d'une phospholipase A2cytosolique (cPLA2, 85 kDa) spécifique à la phosphatidylcholine tandis que l'acide arachidonique produit dans le cadre d'une inflammation résulte de l'action d'une phospholipase A2 sécrétoire à faible poids moléculaire (sPLA2, 14 à 18 kDa).
L'acide arachidonique est un précurseur des eicosanoïdes :
↑(en) J. P. W. Rivers, A. J. Sinclair et M. A. Crawford, « Inability of the cat to desaturate essential fatty acids », Nature, vol. 258, , p. 171-173 (PMID1186900, DOI10.1038/258171a0, lire en ligne).
(en) Akhlaq A. Farooqui et Lloyd A. Horrocks, Arachidonic Acid and Its Metabolites in Brain, Glycerophospholipids in the Brain, 2007, 121-146, DOI10.1007/978-0-387-49931-4_5