H302 : Nocif en cas d'ingestion H360 : Peut nuire à la fertilité ou au fœtus (indiquer l'effet s'il est connu)(indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) P201 : Se procurer les instructions avant utilisation. P308+P313 : En cas d’exposition prouvée ou suspectée : consulter un médecin.
La dinoprostone est utilisé en injection dans les avortements thérapeutiques du premier et deuxième trimestres, ainsi que par voie locale, dans le déclenchement du travail, pour favoriser la dilatation du col utérin[3]. La dinoprostone est commercialisée sous différentes appellations: Propess, Cervidil, Prostin(e)E2, Prepidil, Cerviprost, Minprostin[3],[4].
La dinoprostone possède avant tout des propriétés ocytociques. On lui reconnaît également des propriétés vaso- et bronchodilatatrices, ainsi qu'anti-ulcéreuses. Il inhibe également l’agrégation plaquettaire[3].
Mécanismes d'action
La dinoprostone agit au niveau de récepteurs spécifiques membranaires couplés à la protéine G. On distingue 4 sous-types de récepteurs nommés EP1, EP2, EP3 et EP4, en conjonction avec des systèmes cyclasiques (adénylcyclase, guanylate cyclase)[3].
Indications thérapeutiques et prophylactiques
La dinoprostone est utilisée comme agent inducteur de l'avortement lors d'une interruption médicale de grossesse ayant lieu lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse[3].
La dinoprostone est contre-indiquée en cas d'hypersensibilité avérée aux prostaglandines. Elle ne doit pas non plus être utilisée sur une patiente ayant des antécédents de chirurgie utérine, telle qu'une césarienne[3].
En raison de la fragilité utérine, des précautions sont à observer lors de l'emploi chez une patiente multipare ou avec des antécédents de grossesse gémellaire[3].
La dinoprostone doit nécessairement être conservée sous réfrigération[4].
↑Armin Kurz, « Renin Release: Sites, Mechanisms, and Control », Annual Review of Physiology, Annual Reviews, vol. 73, , p. 377-399 (ISSN0066-4278, lire en ligne, consulté le )
↑(en) R. Maymon, A. Shulman, M. Pomeranz, M. Holtzinger, L. Haimovich, C. Bahary, « Uterine rupture at term pregnancy with the use of intracervical prostaglandin E2 gel for induction of labor », American Journal of Obstetrics and Gynecology, vol. 165, no 2, , p. 368-70 (PMID1872340, lire en ligne, consulté le )
↑(en) W. J. Meyer, S. L. Benton, T. J. Hoon, D. W. Gauthier, V. E. Whiteman, « Acute myocardial infarction associated with prostaglandin E2 », American Journal of Obstetrics and Gynecology, vol. 165, no 2, , p. 359-60 (PMID1872338, lire en ligne, consulté le )