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La 709e division d'infanterie, unité à l'effectif nombreux mais mal équipé, est formée le , en tant que division statique d'occupation dans le WehrkreisIX en tant qu'élément de la 15. Welle (15e vague de mobilisation).
Les divisions statiques occupaient une position de défense fixe, généralement sur un large front (en 1944, 2 000 km de côtes atlantiques étaient couvertes par 23 divisions statiques). Ces unités n'étaient pas formées à la guerre mobile et possédaient en tant que tels un transport mécanisé très limité; tout transport affecté à la division était généralement tiré par des chevaux. De nombreux officiers, sous-officiers et soldats de ces divisions étaient soit d'anciens blessés déclarés inaptes au combat en première ligne, soit des hommes plus âgés souffrant de problèmes de santé et manquant d'expérience au combat ou encore des prisonniers de guerre enrôlés.
Ces unités sont chargées de remplir des fonctions spécifiquement statiques de troupe de garnison en territoire occupé et plus spécialement en France. En novembre de la même année, la 709. ID est envoyée en Bretagne subordonnée au XXV. Armeekorps de la 7. Armee du Heeresgruppe D.
Opérations
Au printemps 1943, la 709e division d'infanterie est réinstallée à Cherbourg sous la responsabilité du LXXXIV. Armeekorps, toujours de la 7. Armee. C'est une unité de défense côtière chargée de protéger les rivages est et nord de la presqu'île du Cotentin qui comprenait les futurs sites du débarquement : Utah Beach et les zones d'atterrissage aéroportées américaines. Son secteur s'étend sur plus de 250 km, du nord-est de Carentan, jusqu'à l'ouest de Barneville zone comprenant Barfleur, Cherbourg et le Cap de la Hague.
La division comprenait un certain nombre d'Ostlegionen composées d'un mélange de volontaires, de conscrits et d'anciens prisonniers de guerre soviétiques qui avaient choisi de combattre dans l'armée allemande plutôt que de subir les dures conditions de détention dans les camps. Deux bataillons de l'Infanterie-Regiment 739 étaient des bataillons géorgiens encadrés par des officiers et sous-officiers allemands.
Bien que renforcée, le , par l'arrivée du 919e régiment d'infanterie, appartenant jusqu'alors à la 242e division d'infanterie, la 709e n'en demeure pas moins une unité aux effectifs trop faibles[Passage contradictoire] et surtout trop âgés : en 1944, l'âge moyen de ses hommes s'élève à 36 ans.