41 Arietis ou c Arietis est une étoile de la constellation du Bélier. Cette étoile ne possède pas de désignation de Bayer (lettre grecque), puisqu'elle appartenait anciennement à la constellation obsolète Musca Borealis, mais est parfois nommée c Arietis[1].
Bharani est le nom approuvé pour 41 Arietis / 41 Ari, aujourd’hui retenu par l’Union astronomique internationale (UAI)[4]. C'est le sanskritBharaṇī, littéralement « Celle qui enlève » (Devanagari: भरणी), qui est le 28e nakṣatra ou « station lunaire » dans l'astronomie hindoue.
Du ciel arabe aux catalogues internationaux
Nair al Butain est le nom que porte aussi cette étoile dans certains catalogues. C'est l'arabe نيّر البطين Nayyir al-Buṭayn que l'on rencontre chez al-Tīzīnī (1533)[5]. Au départ, البطين al-Buṭayn, soit "le Petit Ventre" de الحمل al-Ḥamal est la IIe des manāzil al-qamar ou « station lunaires » arabes[6]. Transcrit par Thomas Hyde (1665)[7],[8], le nom fut emprunté par Christian Ludwig Ideler (1806) [9]. Puis, absent chez Richard Allen (1899), on le retrouve cependant chez Jack W. Rhoads (1971)[10], et dans divers catalogues[11].
en Chine
胃宿三Wèi xiù sān est, dans l’astronomie chinoise, le nom de 41 Ari, soit la 3e étoile (星xīng) de la constellation (星官 xīng guān) de 胃 'Wèi, « l’Estomac », et correspond au groupe 35/39/41 Ari dans le 石氏星经 Shí shì xīng jīn, « le Canon astral de Maître Shí », c’est-à-dire l'école astronomique de Shi Shen (ca. 350 av. è. c.) [12].
Composantes
41 Arietis possède plusieurs compagnons optiques recensés dans divers catalogues d'étoiles doubles et multiples :
↑ Roland Laffitte, « Catalogue d’al-Tīzīnī (traduction) », in Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 177.
↑ (de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen über die astronomischen Beobachtungen der Alten, Berlin : C. Quien, 1806, p. 136.
↑(en)Jack W. Rhoads, A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 10.
↑Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 94.
↑ (en) Sun Xiachun Sun & Jacob Kistemarker, The Chinese Sky During the Han, Leiden / Köln : Brill, 1997, pp. 138 et 59.