Le 3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais composé de 571 volontaires des districts de Boulogne, Calais et Saint-Omer, rassemblés à Saint-Omer le , formés en compagnies et organisés en bataillon du 26 au .
Il est aussitôt passé en revue et part le , par Aire et Béthune, pour aller prendre ses quartiers d'hiver à Arras.
Il est rattaché à l'armée du Nord en décembre.
Le le bataillon se trouve réduit à 53 hommes présents sous les ordres du quartier-maitre trésorier Augustin Joseph Ignace Aspelly. Il y a eu depuis son débarquement 312 morts ou tués, 58 soldats sont rentrés en France, 42 ont été destitués, 6 sont partis avec Thomas Galbaud et 20 ont été faits prisonniers.
Au , il reste encore à Saint-Domingue 14 officiers et 64 volontaires. Ces débris, successivement aux ordres du quartier-maitre trésorier Augustin Joseph Ignace Aspelly, de Souviat et de Terrier, sont à Port-de-Paix jusqu'en novembre, puis aux Gonaïves et rentrent au Cap-Haïtien, où ils demeurent jusqu'au , date de leur licenciement par Toussaint Louverture.
On ignore leur sort ultérieur, sauf en ce qui concerne quelques officiers (chef Aspelly; quartier-maître Delvallé; capitaine
Souviat; lieutenants Terrier et Decarpentry: sous-lieutenants Lemaître, Crochez et Lemaire), rentrés en France de 1797 à 1799.
Biographie de personnes ayant servi au 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure
Jean-Pierre Louis Bruslé de Baubert
Jean-Pierre-Louis Bruslé de Baubert est né à Saint-Omer le . Il commence sa carrière militaire en tant que cadet gentilhomme en 1779 dans le régiment de Provence, puis il est nommé sous-lieutenant en 1780 et est démissionnaire 1787. Elu lieutenant-colonel en chef du 3e bataillon du Pas-de Calais le , il passe avec son bataillon à Saint-Domingue. Fait prisonnier lors du siège de Fort-Dauphin il est massacré, au Fort Dauphin avec des colons Français, le , par des ex-esclaves révoltés.