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En 1948, à la création d'Israël, sa déclaration d'indépendance prévoit « la mise en place [d']institutions élues et régulières de l'État [...] conformément à la Constitution qui sera établie par l'assemblée constituante élue »[1]. Des élections ont lieu le , après avoir été retardées par la guerre israélo-arabe de 1948-1949. 87 % de participation sont enregistrés, soit 430 000 votants. Elles donnent les résultats suivants : le Mapaï remporte 46 sièges, le Mapam 19 sièges, le Front religieux uni (Hazit Datit Meukhedet) 16 et le Hérout 14. Les autres sièges se répartissent entre d'autres plus petits partis[2].
L'assemblée constituante se réunit pour tenter de rédiger une Constitution. Sa première convocation a lieu le (jour de Tou Bichvat) à Jérusalem ; les parlementaires chantent l'hymne israélien Hatikvah et un discours est prononcé par Chaim Weizmann. Par la suite, elle déménage à plusieurs reprises, d'abord à Tel Aviv, puis de nouveau à Jérusalem en décembre 1949. Finalement, elle s'installe en mars 1950 à Beit Froumine(en), où elle restera jusqu'en 1966[2].
Malgré les travaux parlementaires, l'objectif d'adoption d'une Constitution n'est pas atteint, en raison de l'opposition d'une partie de l'assemblée à l'idée même d'un tel texte. Les représentants parviennent seulement à s'entendre sur une « décision de compromis » appelée « décision Harari », qui prévoit la rédaction et la délibération de la Constitution bloc par bloc — chaque chapitre étant désigné comme une « loi fondamentale » — par la commission des lois et de la justice de la Knesset[1].
En 1951, la 1re législature s'auto-dissout, cédant la place à une deuxième qui commence effectivement à travailler sur la première des onze « lois fondamentales » que compte actuellement la loi israélienne[1].
Liste des membres
En bleu, les membres de la coalition, en rouge ceux de l'opposition.