À la fin de l'année, l'université de Nancy, comme toutes celles de France, est dissoute par la Constituante qui considère que l'enseignement y est conservateur. Rien n'est proposé en remplacement[3].
5 février : une procession suivie d'un «peuple nombreux» fête le retour des reliques de Sainte Libaire à Grand[4],[5].
Mars : il reste dans le département de la Moselle plusieurs enclaves étrangères : Manderen, Hundling, Rouhling, Lixing, Zetting et Diding[6].
2 mars : la Principauté de Salm-Salm est rattachée à la France à la demande de ses habitants, elle est intégrée au département des Vosges. Les princes de Salm-Salm effrayés par la révolution française s'étaient réfugiés dans leur château de Anholt en 1790[7].
Mars-Avril : des mesures d'exception débouchent en septembre sur la Terreur qui ne reçoit pas une forte adhésion en Lorraine[7].
Élu du département de la Meurthe à la Convention, Pierre Colombel siège comme suppléant à partir du .
Élu du département de la Meuse à la Convention, Claude Xavier Garnier-Anthoine, d'abord suppléant, est appelé à siéger comme député de la Meuse le .
5 octobre : Charlotte de Rutant est guillotinée à Paris, malgré les pétitions des habitants des communes de Saulxures-lès-Nancy et de Pulnoy. C'est l'unique Lorraine à avoir été guillotinée[8].
Novembre : comme celui de Paris, l'évêque constitutionnel de Nancy renonce à son ministère et à la religion[7].
↑ a et bLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 153
↑sandrinemauret, « Sainte LIBAIRE », sur paroisselimogne.fr, Paroisse de Limogne, (consulté le ).
↑Louis E. de Chastellux - Le territoire du département de la Moselle, Histoire et statistique.
↑ ab et cLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 152