Cet article présente les faits marquants de l'année 1444 en santé et médecine.
Événements
Fondation à Grignan, en Provence, d'un premier hôpital intra-muros qui est à l'origine de l'hôtel-Dieu de la Croix, devenu asile, pensionnat, école primaire de filles et dont les bâtiments abritent aujourd'hui la poste et la bibliothèque de la commune[1].
À l'initiative du duc Adolphe Ier, fondation à Clèves, en Allemagne, de l'Arme-Diener-Hof, maison d'aumône conçue pour « quatre anciens serviteurs de la cour ducale, pauvres et incapables de subvenir à leurs besoins[3] ».
Mossé de Pampelune (né à une date inconnue), médecin juif d'Avignon ; son fils ne pouvant lui succéder, il lègue ses livres de médecine à son petit-fils, Ferrussol, et à Isaac de Lattes, de Salon[11].
↑Genevièvre Jourdan et Clémence de Beaulieu, « Hôtel-Dieu de la Croix », dans Inventaire général du patrimoine culturel de la région Rhône-Alpes, conseil régional de Rhône-Alpes, (lire en ligne).
↑(en) Gonçalo L. Fonseca, « List of Medieval Universities », dans The History of Economic Thought Website, (lire en ligne).
↑(en) Irina Metzler, A Social History of Disability in the Middle Ages : Cultural Considerations of Physical Impairment, New York, Routledge, coll. « Studies in Cultural History » (no 20), , 336 p. (ISBN978-0-415-82259-6, lire en ligne), p. 136.
↑(es) Miguel Parrilla Hermida, « Apuntes históricos sobre el protomedicato : Antecedentes y organismos herederos », Anales de la Real Academia Nacional de Medicina, vol. 94, no 4, , p. 478 (lire en ligne).
↑(en) Ignazio Vecchio, Giuseppe Armocida, Marta Licata, Elio Cardinale, Cristina Tornali et Elena Frasca, « The Royal Protomedicato in Sicily », Acta Medica Mediterranea, vol. 30, no 4, , p. 755 (lire en ligne).
↑Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Bruninc (Josse) », p. 77-78.
↑(es) Julio Fernández-Sevilla, « Un maestro preterido : Elio Antonio de Nebrija », Thesaurus, vol. 29, no 1, , p. 1 et suiv. (lire en ligne).
↑(it) Angelo Romano, « De Ferrariis, Antonio », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 33, Treccani, (lire en ligne).
↑Roger Klotz, « Quelques notes sur les médecins juifs d'Avignon au Moyen Âge », L'Écho des carrières : Bulletin de l'Association culturelle des Juifs du Pape, no 7, , p. 14 (lire en ligne).
↑« Simeon ben Ẓemaḥ Douran (1361-1444) » (BNF11297077).
↑(en) Jewish Encyclopedia, 1901-1906 (lire en ligne), « Simon b. Ẓemaḥ Duran (RaShBaẒ) ».