Cette église fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Historique
L'église actuelle est le troisième lieu de culte élevé sur le site.
Première chapelle
L'église actuelle est le troisième lieu de culte élevé sur le site.
La butte des Gravois, au nord de l'enceinte de Charles V, commence à être lotie dans la première partie du XVIe siècle. La paroisse Saint-Laurent ne pouvant contenir tous les fidèles, les habitants de ce nouveau quartier, appelée Ville-Neuve-en-Gravois, obtiennent de l'évêque l'autorisation de construire une petite chapelle (26 m de longueur sur 8 m de largeur). Le , les marguilliers de Saint-Laurent posent, à l’endroit appelé la Montagne du Moulin, les quatre premières pierres de cette chapelle dédiée à Saint Louis et à sainte Barbe. Elle est détruite en 1590 par la Ligue, lors du siège de Paris par Henri IV[1],[2].
Cette église était plus petite que l'église actuelle. Elle longeait la rue Beauregard et était séparée de la rue de la Lune par le cimetière. Le porche d'entrée principal se trouvait sur la rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et le chevet à l'est. Le clocher, rescapé, se trouve à l'angle de la rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et de la rue Beauregard[4],[2].
La façade, très simple, comprend un péristyle, formant le porche, à quatre colonnesdoriques, couronné d'un fronton triangulaire. Le clocher, seul vestige du second édifice du XVIIe siècle, a été harmonieusement intégré à la nouvelle construction et se trouve à l'angle du mur sud-est.
La nef est séparée des bas-côtés par des colonnes doriques réunies par des arcs en plein cintre. Le vaisseau central est couvert d'une voûte en berceau.
Au chœur de l'église, un baptistère de forme octogonale a récemment été creusé dans le sol. Accessible par sept marches - un rappel des sept péchés capitaux - , il est destiné au baptême par immersion totale afin de renouer avec les traditions et les pratiques de l'Église primitive.
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Organistes actuels : Jean-Luc Babigeon et Jérôme Bertier
Œuvres
Peintures
Chœur
La Vierge et l'Enfant entourée des saints Jean l'Évangéliste, Pie V, Dominique et Marie-Madeleine, de Cigoli, daté 1601. Le tableau provient d'une église d' Emilie-Romagne, plus précisément d'une église de Cesena, ville représentée dans le tableau[8].
L'Annonciation, de Giovanni Lanfranco, sans doute peint à Rome, vers 1619-1620. Tableau arrivé vers 1829, en provenance probablement de l'Oratoire Saint-Honoré de Paris. Tableau redécouvert par hasard en 1970, derrière l'orgue qui occupait jusqu'alors le fond du choeur[9]. Sept autres tableaux italiens sont recensés dans l'église[10].
La Vierge à l'Enfant Jésus, en bois naturel, de l'École française du XVIIIe siècle
Curés
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1787 : son curé depuis 1787, l'abbé Jacques-François Favre[11], refuse de prêter le serment constitutionnel au contraire de ses 11 confrères prêtres de cette paroisse[12].
↑Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles), RETIF et AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, La Vierge et l'Enfant entourée des saints Jean l'Evangéliste, Pie V, Dominique et Marie-Madeleine, (lire en ligne)
↑Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles), RETIF et AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, L'Annonciation, (lire en ligne)
↑Debure (gendre de feu d'Houry), Almanach Royal pour l'année 1789, Paris, Imp. Veuve d'Houry, s. d. (lire en ligne), p. 103.
↑Abbé Delarc, L'Église de Paris pendant la Révolution française, 1789-1801, t. 1, Paris, Desclées de Brouwer, s. d. (v. 1900) (lire en ligne), chap. VII, p. 298-299.
↑Abbé Paul Lieutier, Bourg-la-Reine. Essai d'histoire locale, Paris, Librairie Letouzey et Ané, , 306 p. (ISBN2-84373-320-0), p. 260