Dans les années 1950, des élèves et amis d'André Bonnard décident de créer une revue nommée Rencontre. Trois ans plus tard, la revue se transforme en coopérative ayant pour but d'éditer des traductions de textes classiques grecs. C'est cette coopérative qui publia des traductions faites par Philippe Jaccottet, Georges Haldas, Lucien Dallinges ou André Bonnard pour n'en citer que quelqu'uns. Afin de soutenir l'activité éditoriale de la coopérative, la société Rencontre SA est fondée. Cette dernière souffrit des événements liés à mai 68 et de ses conséquences économiques (grèves et dévaluation du francs français). Aussi, en 1974, Rencontre SA est liquidée alors que la Coopérative Rencontre cesse simplement ses activités.
En mai 1978, après 4 ans de latence, sous l'impulsion de Michel Moret, la Coopérative Rencontre change de nom et voit ses statuts modifiés pour devenir les Éditions de l’Aire. Depuis, les Éditions de l’Aire se sont spécialisées principalement dans la littérature et la poésie. Comptant plus de 1600 titres à son catalogue[2], les Éditions de l’Aire se classent actuellement parmi les principales maisons d’édition suisses romandes. La maison a à cœur de défendre la littérature suisse classique et contemporaine, et de soutenir des écritures nouvelles et singulières. Elle publie également des ouvrages historiques, socio-politiques et offre une fenêtre aux écritures d’ailleurs en publiant des auteurs polonais, danois, allemands, autrichiens, ainsi que des auteurs français et belges dont Georges Simenon[3].
En 1995, les Éditions de l’Aire deviennent une Société anonyme abandonnant ainsi son statut de coopérative[1].
Distinctions
Les livres et auteurs publiés par les Éditions de l’Aire ont été distingués par les prix littéraires suivants :