Il est l’auteur de nombreux recueils de poésie[2], de romans, de livres pour la jeunesse, de nombreuses pièces de théâtre et d’un essai sur le théâtre[3].
Biographie
Sa mère, Denise, est institutrice et son père, Roger, fait carrière dans l'administration de l’Éducation nationale et devient responsable des publications à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand où la famille s'installe en 1962[4].
Il participe activement à de nombreux festivals nationaux et internationaux[5],[6] dans le cadre de son activité de poète et de directeur du Printemps des poètes.
Enseignant
Agrégé de lettres modernes en 1974, Jean-Pierre Siméon est nommé à Saint-Brice-en-Coglès, où il écrit saint Marc le bleu, joué par les habitants. Il enseigne à l’IUFM de Clermont-Ferrand, au département des Écritures Dramatiques de l'ENSATT à Lyon jusqu'en 2010 puis donne des cours d’écriture théâtrale à SciencesPo Paris[7].
Écrivain
Il compose parallèlement une œuvre variée : recueils de poèmes, mais également romans, livres pour la jeunesse et pièces de théâtre.
Il collabore à diverses revues de création littéraire (Commune, Jungle, Faites entrer l'infini, Les Cahiers de l’Archipel, etc.), il écrit dans l’Humanité comme critique littéraire et dramatique[7].
Au début des années 80, il rencontre Jean-François Manier et Martine Mellinette qui viennent de fonder au Chambon-sur-Lignon l'Imprimerie de Cheyne qui devient Cheyne éditeur. Il y est à l'origine de la collection Poèmes pour grandir et dirige avec Jean-Marie Barnaud la collection « Grands Fonds »[7]. En , il succède à André Velter à la direction de la collection Poésie/Gallimard[10],[7],[11].
Autres activités
En 1986, il crée la semaine de la poésie à Clermont-Ferrand[12],[13] et devient directeur artistique du Printemps des Poètes de 2001[14] à 2017[15].
Lauréat du Prix Apollinaire en 1994, il en est président du jury depuis 2014[10]. Il est membre du jury du prix Robert Ganzo[16]. Avec Andrée Chedid et son petit-fils Matthieu, il initie le prix Andrée Chedid[17].
En 2000 il est conseiller à la Mission pour l’Art et la Culture du Ministère de l’Éducation Nationale[7].
En 2012 il produit sur France Culture, à la demande de Blandine Masson, la série Géographie du poème[4].
Publications
Traquer la louve, Dijon, Paris, Le Pont de L'Épée, , 47 p.
Hypnose du silence, Mortemart, France, Rougerie Éditions,
Sermons joyeux (De la lente corruption des âmes dans la nuit tombante), Besançon, France, Les Solitaires Intempestifs, coll. « Bleue », , 56 p. (ISBN978-2-84681-092-0, OCLC419225282)
Le bois de hêtres, précédé de Le sentiment du monde, suivi de La question et la preuve, Le Chambon-sur-Lignon, France, Cheyne éditeur, , 186 p. (ISBN978-2-84116-103-4)
Algues, sable, coquillages et crevettes : Lettre d'un poète a des comédiens et a quelques autres passeurs, Le Chambon-sur-Lignon, France, Cheyne éditeur, , 2e éd., 36 p. (ISBN978-2-84116-018-1)
Le Petit Ordinaire (Cabaret macabre), Besançon, France, Les Solitaires Intempestifs, coll. « Bleue », , 112 p. (ISBN978-2-84681-181-1, OCLC470811586)
Odyssée, dernier chant, Besançon, France, Les Solitaires Intempestifs, coll. « Bleue », , 80 p. (ISBN978-2-84681-184-2)
Témoins à charge : Ou La comparution d'Eros et Thanatos devant les hommes, Besançon, France, Les Solitaires Intempestifs, coll. « Bleue », , 80 p. (ISBN978-2-84681-216-0, OCLC470969697)
Les yeux ouverts. Propos sur le temps présent, Le Passeur Éditeur, 2018.
Pour un théâtre qui tient parole : suivi de Ce que signifiait Laurent Terzieff, Besançon, les Solitaires intempestifs, coll. « Du désavantage du vent », , 62 p. (ISBN9782846815086)
La Politique de la beauté, Cheyne, 2018, 69 p.
La traverse : tragédie-farce, Besançon, Les Solitaires intempestifs, coll. « Bleue », , 96 p. (ISBN978-2-84681-564-2)
Levez-vous du tombeau : poèmes, Paris, Gallimard, , 115 p. (ISBN9782072845994)
Wilhelm Müller (traduit de l'allemand par Jean-Pierre Siméon), Le voyage d'hiver, Besançon, les Solitaires intempestifs, coll. « Traductions du XXIe siècle », , 57 p. (ISBN9782846812993)
Michael West (traduit de l'américain par Loïc Brabant et Jean-Pierre Siméon), Foley, Besançon, les Solitaires intempestifs, , 89 p. (ISBN9782846811125)
Carolyn Carlson (traduit de l'américain par Jean-Pierre Siméon), Brins d'herbe, Arles, Actes Sud, coll. « Le Souffle de l'esprit », , 55 p. (ISBN9782742797967)
Carolyn Carlson (traduit de l'américain par Jean-Pierre Siméon), Dialogue avec Rothko : une lecture de "Untitled : black, red over black on red", 1964, Mark Rothko, Paris, Musée national d'art moderne-Centre Georges Pompidou, Ennetières-en-Weppes, Éd. Invenit, , 51 p. (ISBN9782918698272)
Carolyn Carlson (traduit de l'anglais (américain) et préfacé par Jean-Pierre Siméon), Au bord de l'infini : suivi de Dialogue avec Rothko : poésie, Paris, le Passeur éditeur, , 194 p. (ISBN9782368906743)
L'étrange, curieuse, bizzare, étonnante, stupéfiante, inquiétante, fabuleuse et véridique histoire de Népomucène, d'Iphigénie et du poivron flottant, Le-Puy-en-Velay, France, Atelier Poisson Soluble, (ISBN978-2-9504568-3-0)
avec Anne Siméon, Michel Queyriaux et Frédéric Siméon
Contes et légendes d'Auvergne, Paris, Nathan Jeunesse, coll. « Contes et légendes », , 193 p. (ISBN978-2-09-282238-8)
La Mouche qui lit[18], Voisins-le-Bretonneux, France, Éditions Rue du Monde, coll. « Pas Comme les Autres », , 40 p. (ISBN978-2-912084-08-8)
Aïe ! Un poète, Paris, France, Seuil Jeunesse, coll. « Seuil-Crapule », , 48 p. (ISBN978-2-02-059093-8)
avec Nicole Claveloux (Illustrations), Henri Galeron (Illustrations), Tina Mercié (Illustrations)
Ceci est un poème qui guérit les poissons, Voisins-le-Bretonneux, France, Éditions Rue du monde, coll. « Couleur carré », , 40 p. (ISBN978-2-915569-22-3)