Les élections présidentielle et parlementaires partielles argentines de 2007 ont lieu le au cours desquelles les Argentins élisent le président et le vice-président de l'Argentine, ainsi que 24 sénateurs et 130 députés. Le président et le vice-président sont élus au suffrage universel direct à deux tours.
Le Front pour la victoire de Néstor Kirchner, remporta 62 sièges à la Chambre des députés et cinq au Sénat, ce qui lui faisait un total de 129 sièges et 11, respectivement, et donc la majorité dans les deux Chambres[1]. De son côté, la Coalition civique d'Elisa Carrió (centriste) détenait au total, après les élections partielles d'octobre, 18 sièges à la Chambre des députés et deux au Sénat, contre 24 et 7 pour l'Union civique radicale (UCR)[1]. Les sièges restants étaient échus à des partis mineurs ou/et régionaux.
Pour la coalition gouvernementale « Front pour la victoire » (Frente para la Victoria, centre gauche), les précandidats étaient le président actuel Néstor Kirchner et sa femme Cristina Fernández de Kirchner, alors sénatrice de Buenos Aires. Finalement, la coalition présenta la candidature de Cristina Fernández, qui fut élue présidente.
Jorge Sobisch (droite), ex-gouverneur de la province de Neuquén, est le candidat du « Mouvement des Provinces Unies », qui réunit le Mouvement populaire neuquinien (un important parti régional) avec d'autres partis régionaux (el Movimiento Provincias Unidas: Movimiento Popular Neuquino y otras). Il arrive 6e avec 1,56 % des voix, n'ayant pas réussi à obtenir le soutien de l'aile dissidente du péronisme, située à droite.
Hermes Binner, sénateur socialiste, montre un intérêt à se présenter.