À partir de 1957[n 1] à Oran, et durant une vingtaine d'années, le partenariat amoureux et professionnel d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jusqu'à la collection « Ballets Russes » de 1976.
Jalil Lespert, qui a déjà lu divers ouvrages sur Yves Saint Laurent et est « sensible à l'univers de la mode », contacte Pierre Bergé pour lui expliquer son projet ; le réalisateur obtient l'accord de ce dernier[1].
Début 2013, de nombreux films biographiques, appelés biopics, sont annoncés, dont deux sur la carrière d'Yves Saint Laurent[7]. Le premier réalisé par Jalil Lespert, centré sur les relations amoureuses entre Pierre Bergé et Yves Saint Laurent[2], et un second, titré Saint Laurent, couvrant une période plus courte de la carrière du couturier, avec Gaspard Ulliel et Jérémie Renier[7]. Il est annoncé à la presse que le film Yves Saint Laurent reçoit le soutien « officiel » de Pierre Bergé[7],[8] et l'affiche comporte le logo de l'entreprise, chose assez rare en matière de cinéma[9].
Auditions
Pierre Niney visionne, pour incarner le personnage du couturier, de nombreux documentaires[1], dont ceux tournés par Jeanloup Sieff[2],[n 2], lit[4], apprend à dessiner et se fait aider par un coach[10]. Il s'entraine à imiter la voix aiguë du couturier. Charlotte Le Bon de son côté lit l'autobiographie de Victoire[2], le personnage qu'elle incarne à propos duquel elle précise qu'elle voulait « restituer cette allure incroyable de Victoire […] J'ai été mannequin pendant huit ans, mais je détestais ce métier. Pour incarner Victoire, j'ai pris des cours de maintien, de danse, et j'ai perdu six kilos[2]. »
Tournage
Le film est vendu dans de nombreux pays étrangers avant même le début du tournage[11]. Ce tournage débute en [6],[8] et dure environ huit semaines, dont une semaine à Marrakech et principalement à Paris, notamment dans les locaux de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent[1] , chez Prunier[12], un restaurant que fréquentaient Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, ainsi qu'au Bouillon Racine[13].
Le film est bien accueilli par le public français avec une note moyenne sur Allociné de 3,8⁄5 pour un peu plus de 3 691 votants (au )[15], de même par les critiques presse avec une note moyenne de 3,1⁄5 pour 22 commentaires[15].
Box-office
France : 1 639 214 entrées (fin d'exploitation le , après 14 semaines à l'affiche)[16]. Le film est considéré par le magazine Challenges comme « un joli succès en salles »[17].
↑Durant l'année 2013, lorsque le film est seulement annoncé, les sources sont divergentes sur la période exacte couverte par ce film biographique. Le magazine Elle précise en citant Jalil Lespert : « Je pars de l'année 1956 et je vais jusqu'en 1976[1] ». Ce qui couvre ses débuts chez Dior et le premier défilé réalisé en 1958 pour la maison de haute couture. De son côté, L'Express indique que le film « retrace vingt-huit années de la vie du grand couturier, de ses triomphes chez Dior — à tout juste 21 ans — à l'envol de sa maison[2]. »Première donne le synopsis officiel qui débute par « Paris, 1957[3]. », ce qui est visible par la suite dans le film. Dans une interview, Pierre Niney dit que « le film couvre les années 1958-1976[4] ».
↑La rapide apparition de Jeanloup Sieff dans le film est jouée par son fils, Sacha Sieff.
↑Charlotte Le Bon, à propos des robes originales prêtées pour le film, indique : « Je ne pouvais pas m'asseoir, pas transpirer[2] ». Elle tourne avec du sopalin placé sous les robes, ou des serviettes hygiéniques[10].
Références
↑ abcde et fNathalie Dupuis, « Yves Saint Laurent, le film de sa vie », Elle, no 3531, , p. 183-184 (ISSN0013-6298)
↑ abcdefg et hCourt article, interview des deux acteurs, et série de photographies in : Paola Genone (photogr. Hasse Nielsen), « Charlotte Le Bon et Pierre Niney, leur vie Saint Laurent », L'Express Style, L'Express, no 3259, , p. 40-49
« […] c'est surtout le logo esquissé à l'encre sur la silhouette de Niney qui attire l'attention. Bien sûr, ce sont d'abord les initiales du créateur. Mais c'est aussi le logo marketing et internationalement connu de la marque, qui est présent sur les publicités de parfum ou encore de vêtements. »