Après une courte carrière militaire, alors lieutenant au 3e régiment d'artillerie, il donne sa démission en 1898 pour succéder à son frère André Reille, décédé, comme député du Tarn. Il conserve son siège jusqu'en 1910, où il est battu. À la Chambre, siégeant avec les conservateurs, il s'opposa à la séparation de l'État et de l'Église, et se montra protectionniste en ce qui concerne l'agriculture.
« Xavier Reille », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Christophe Bouneau, Modernisation et territoire: l’électrification du grand sud-ouest de la fin du XIXe siècle à 1946, Fédération historique du Sud-Ouest, 1997
Rémy Cazals, « Reille, père et fils, société pour l’exploitation du mandat de député. Les barons Reille et le pouvoir (1861-1958) », Michel Bertrand (dir.), Pouvoirs des familles, familles de Pouvoir, Presses universitaires du Midi, 2005, p. 297-306, (Open édition books, Lire en ligne).