D'une longueur de 62,2 m sur 9,5 m de large, la coque et la superstructure du navire sont en acier et en aluminium. Il embarque deux moteurs diesel de 2 220 kW qui garantissent une vitesse de 21 nœuds (39 km/h) en pointe. Le navire est armé de deux rampes missile antinavire Marte MK2/N, une rampe missile Simbad-RC (permettant de déployer deux missiles Mistral), un canon de 76 mm, deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 12,7 mm. Le patrouilleur est doté du système de gestion de combat Polaris. Il peut déployer deux embarcations rapides semi-rigides grâce à deux rampes situées à l'arrière du bâtiment. Il est également doté d'une passerelle surélevée panoramique à 360 degrés[1],[2].
En complément de ses capacités de projection (embarcations commandos), il possède une capacité de dissuasion de premier rang grâce à ses systèmes d’armes de lutte anti-surface et de lutte anti-aérienne ; une capacité encore jamais vue dans la marine sénégalaise. Il est capable de rester environ 25 jours en opération sans besoin de ravitailler et d'atteindre jusqu'à 4 500 milles marins (8 334 km)[2].
Historique
Première unité du type OPV 58S, le Walo est commandé le [1] et est réceptionné par la Marine sénégalaise le . Il est inauguré près d'un mois plus tard, , par le président Macky sall à la base navale Amiral Faye Gassama[3] de Dakar. La commande de ce navire s'accompagne de deux autres bâtiments du même type ; le Niani[4] et le Cayor[5]. Sa mission principale est de renforcer la sécurité des gisements off-shore dans la ZEE sénégalaise[6].