Wéo Nord-Pas-de-Calais est une chaîne de télévision généraliste locale mixte appartenant à Images en Nord (cf. la section Capital), diffusée dans le département du Nord et une partie du département du Pas-de-Calais. Elle est apparue le sur le canal 30 (anciennement canal 20 jusqu'au ) de la télévision numérique terrestre. Elle est dirigée par Jean-Michel Lobry.
Avec l'apparition de Wéo Picardie le , Wéo Nord-Pas-de-Calais est présente sur une partie importante de la région des Hauts-de-France.
Jean-Michel Lobry, responsable de la chaîne câblée lilloise C9 Télévision, ne pouvant pas émettre en analogique sa chaîne à cause des fréquences et de la Belgique, propose son projet[3]. Trois chaînes se disputent les deux émetteurs.
En , le projet du Groupe La Voix est retenu par le CSA et la chaîne reçoit l'autorisation d'émettre dans la région[4] grâce à l'émetteur de Bouvigny-Boyeffles. Le CSA a choisi la chaîne de Jean-Michel Lobry pour le plus puissant émetteur de la région car elle avait un dossier plus important que les deux autres[2].
Après avoir lancé le Wéoshow début mars pour repérer les meilleurs chanteurs et humoristes, la chaîne est lancée le et diffusée sur le canal 20 de la TNT dans le département du Nord et une partie du département du Pas-de-Calais, grâce à l'émetteur de Bouvigny-Boyeffles. Depuis le , Wéo Nord-Pas-de-Calais est diffusée sur le canal 30 de la TNT dans la zone de Lille. Wéo Picardie est diffusée quant à elle sur le canal 35 de la TNT dans la zone d'Amiens et Abbeville.
Identité visuelle
Logos
Ancien logo de Wéo du à 2013.
Ancien logo de Wéo de 2013 à 2016.
Ancien logo de Wéo de à .
Ancien logo de Wéo Nord-Pas-de-Calais d' à .
Logo de Wéo Nord-Pas-de-Calais depuis .
Slogan
« Vivons ensemble les Hauts-de-France » : depuis .
La chaîne reçoit également chaque année du conseil régional un investissement de 3,7 millions d'euros. Cet argent est réparti en 2,1 millions d'euros pour les programmes de flux (actualités, magazines de proximité, émissions événementielles), 545 000 € pour les programmes de stocks (documentaires, séries) et 545 000 € pour les programmes issus du réseau des télévisions locales de la région[7]. Cette subvention a été votée par le conseil régional, à 80 voix contre 15, et seul le groupe communiste a voté contre[7][Passage à actualiser].
La chaîne débute avec son émission principale Grand'Place[9], un talk show d'informations régionales[10] présenté par Laurent Dereux du lundi au vendredi de 18 h à 20 h[11]. Elle émet 24 heures sur 24 et sept jours sur sept[2] et a 2 h 30 de nouveaux programmes par jour[12]. La chaîne veut être le « miroir de sa région[13] ».
Grâce à des investissements dans du nouveau matériel, la chaîne double le volume de terrain[Quoi ?] et d'images[14] et limite ainsi sa diffusion de films et de téléfilms sauf quand il y a un rapport avec la région[14], comme avec L'Homme du Picardie.
Pour 2010, le directeur de la chaîne espérait 800 000 téléspectateurs journaliers[3], selon Médiamétrie, plus de 476 700 individus de 15 ans et plus, soit 17,6 % de la population totale regardent la chaîne[15]. Parmi ces téléspectateurs, 85 à 90 000 représentent le noyau dur qui regarde la chaîne chaque jour. Pour Jean-Michel Lobry, ces résultats sont « globalement satisfaisant[s][14] » et il souligne que la chaîne est regardée en moyenne « trente-trois minutes[14] »[Passage à actualiser][incompréhensible].
En 2011, selon Médiamétrie, 744 900 personnes, soit 56 % de la population totale regardent la chaîne[réf. nécessaire].
En 2017, selon Médiamétrie, l'audience globale de la chaîne s’élève à 1 214 100 téléspectateurs. La chaîne a une durée moyenne d'écoute de 48 minutes[réf. nécessaire].