Lorsque Ottokar, revint en Bohême en 1197, après la mort de l'empereur Henri VI du Saint-Empire, c'est pour assister à l'installation comme duc le 22 juin de son plus jeune frère Vladislav III Jindřich... pendant qu'un autre prétendant Spytihněv III de Bohême, duc de Brno a les yeux crevés. L'évêché de Prague étant devenu également vacant à la mort de Bretislav III, le nouveau duc s'empresse de nommer son confesseur Milico Daniel II qui sera évêque de 1197 à 1214 sans requérir l'investiture impériale.
Une nouvelle guerre civile semblait inévitable entre Ottokar et Vladislav. Évitant l'affrontement entre leurs deux armées qui campaient face à face les deux frères parvinrent à s'entendre le pour confier le duché de Bohême à l'aîné et la Moravie avec le titre de margrave au cadet qui la conservera paisiblement jusqu'à sa mort, sans héritier de son épouse une certaine Hedwige d'origine inconnue[1].
Francis Dvornik, Les Slaves histoire, civilisation de l'Antiquité aux débuts de l'Époque contemporaine, Paris, éditions du Seuil, , 1196 p.
Jörg K. Hoensch et Françoise Laroche (traduction), Histoire de la Bohême, Paris, Éditions Payot, , 524 p. (ISBN2228889229), p. 72-73,78-79.
Pavel Bělina, Petr Čornej et Jiří Pokorný, Histoire des Pays tchèques, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire U 191 », , 510 p. (ISBN2020208105).
(de) Europäische Stammtafeln, vol. 3, Francfort-sur-le-Main, Vittorio Klostermann, Gmbh, (ISBN3465032926), Die Herzoge von Böhmem I und die Fürsten von Mähren (Die Przemysliden) Tafel 55.
(en) Nora Berend, Przemyslaw Urbanczyk et Przemislaw Wiszewski, Central Europa in the High Middle Ages, Bohemia-Hungary and Poland c.900-c.1300, Cambridge,, Cambridge University Press, 2013,, 546 p. (ISBN978-0-521-78695-9), p. 171,351,409.