Princess Amalie of Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Victor II de Hohenlohe-Ratibor Franz Prinz zu Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Elisabeth Prinzessin zu Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Egon Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (d) Marie Prinzessin zu Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Maximilien de Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Ernst Prinz zu Hohenlohe-Schillingsfürst (d) Charles de Ratibor et Corvey Margarete Prinzessin zu Hohenlohe-Schillingsfürst (d)
Victor de Hohenlohe-Schillingsfürst entre tôt dans la cavalerie. Il commande dans les années 1850 le deuxième régiment de la Landwehr. Il organise, en tant que président de l'union des chevaliers de l'ordre souverain de Malte de Silésie, des infirmeries militaires de volontaires, pendant la guerre de 1866 et la guerre franco-prussienne. Il reçoit en 1872 le titre honorifique de général de cavalerie à la suite de SMI.
Carrière politique
Le duc de Ratibor fait d'abord partie en 1847 de l'assemblée unie de Prusse, ou IerLandtag, qui réunit les assemblées des huit provinces constituant la Prusse et qui sera balayée par les révolutions de 1848. De 1849 à 1852, il fait partie du second Landtag de Prusse. Entre 1856 et 1893, il est membre de l'assemblée provinciale de Silésie. Il est d'abord Landmarschall (seigneur-maréchal de l'assemblée), puis président. Il est membre du Reichstag de l'alliance de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1870 et du Reichstag de l'Empire allemand de 1872 à 1890.
En outre, le duc de Ratibor est membre de la chambre des seigneurs de Prusse de 1854 à 1893, dont il est président à partir de 1877. Le duc fait partie des représentants de la haute noblesse allemande d'opinion conservatrice-libérale, favorable à certaines réformes de structures, au contraire de la haute noblesse conservatrice. Il fait partie des fondateurs du parti conservateur-libéral, le FKP (Freikonservative Partei) qui sera actif jusqu'en 1918 et fera le lien entre les conservateurs et les libéraux. Il est lui-même, comme ses frères, catholique libéral et s'oppose aux ultramontains, ce qui lui causera la perte de son poste de président de l'union des chevaliers de l'ordre souverain de Malte de Silésie, en 1870.
Dernières années
En plus de ses activités caritatives et politiques, le duc de Ratibor s'occupe de mécénat et de sa bibliothèque au château de Corvey. Il engage le poète August Heinrich Hoffmann von Fallersleben pour s'en occuper. Le duc est l'un des mécènes du Kunstgewerbemuseum de Berlin. Il est amateur de courses de chevaux à travers l'Union Club. Il fait partie aussi des membres du jury de l'exposition universelle de Paris et de Vienne, de 1867 à 1873.
Bibliographie
Günter Tiggesbäumker:
„Ex flammis orior“ – Das Haus Hohenlohe im westfälischen Corvey. In: Jahrbuch des Historischen Vereins für Mittelfranken. Band 104, Hrsg. Georg Seiderer, Herbert Schott, Daniel Burger, Selbstverlag, Ansbach 2016. S. 527–554. DNB
Das Herzogliche Haus Ratibor und Corvey. 7. erweiterte Auflage, In: Deutsche Fürstenhäuser, Heft 5, Börde-Verlag, Werl 2012. S. 1–72. Übersicht
Von Franken nach Westfalen und Schlesien. Der Erbprinz von Hohenlohe-Schillingsfürst wird erster Herzog von Ratibor und Fürst von Corvey. In: Frankenland. 3/2003. S. 207–212.
Viktor I. Herzog von Ratibor und Fürst von Corvey, Prinz zu Hohenlohe-Schillingsfürst (1818–1893). In: Westfälische Zeitschrift. Band 144, 1994. S. 266–280; Digitalisat (PDF; 9,2 MB)
Chronik des Preußischen Herrenhauses. Ein Gedenkbuch zur Erinnerung an das dreißigjährige Bestehen des Herrenhauses. 2. Auflage, Hrsg. Hermann Crüger, Puttkammer Mühlbrecht, Berlin 1885, S. 5–8. Digitalisat
Gustav von Glasenapp: Militärische Biographien des Offizier-Corps der Preussischen Armee. Berlin 1868, S. 147.