Le VIIe gouvernement constitutionnel est constitué par onze ministres — dont cinq femmes[1] — membres de ces trois organisations en proportion de leurs résultats[2]. L'ADI est représenté par deux ministres, qui ne représentent l'UK que jusqu'au mois d', date à laquelle l'ADI quitte la coalition[3]. L'Uê Kédadji est elle représentée par quatre ministres[1].
Lorsque l'Action démocratique indépendante quitte l'Uê Kédadji au mois d'août, les quatre ministres membres de la coalition UK demandent que les deux ministres de l'ADI soient démis de leurs fonction, en vain[1].
En , un membre du Conseil suprême de la défense accuse le Président de la République Fradique de Menezes d'avoir promu illégalement le ministre de la Défense Victor Monteiro au rang de lieutenant-colonel. Monteiro dément ces accusations, mais Gabriel Costa déclare ne plus pouvoir travailler avec son ministre de la Défense. Victor Monteiro démissionne le , et le lendemain le gouvernement est limogé par le président, ce dernier expliquant que le conflit avait provoqué une instabilité politique. Le Premier ministre l'accuse en retour d'avoir enfreint la Constitution en ayant signé un document qui nuirait aux pouvoir constitutionnels du gouvernement[5]. Le VIIe gouvernement reste en place jusqu'au , jour de la nomination de la nouvelle Première ministre, Maria das Neves[8],[9].
Parité femmes-hommes
Le gouvernement est composé de 9 hommes et 5 femmes. Le nombre de femmes ministres, qui sera reconduit, est du jamais-vu[4].
↑ abcde et f(pt) Lurdes Maria Lima Viegas Pires dos Santos, A igualdade de género em São Tomé e Príncipe: Entre a realidade e a utopia, Universidade Aberta, , 192 p. (lire en ligne).