En Indochine française, au début des années 1930, une veuve, madame Dufresne, s’évertue à reconstruire des barrages pour protéger ses rizières des typhons de la mer de Chine tandis que ses enfants Joseph et Suzanne ne songent qu’à quitter leur misérable existence et le bungalow familial implanté au beau milieu de plaines marécageuses insalubres pour tenter de trouver une vie meilleure à la ville.
La réception critique du film a été globalement positive. Le Parisien évoque la puissance de film « qui passe par une vive sensualité ». Le Point loue le jeu de l'actrice Isabelle Huppert qui rend compte « des contradictions d'une femme tour à tour résignée et combative ». La Tribune relève que l'actrice Àstrid Bergès-Frisbey est « la jeune révélation du film ». Madame Figaro y voit un film d'une « beauté visuelle pure et dure » qui résiste « magistralement au temps qui passe ». Le Figaroscope déplore une adaptation « trop académique du roman de Marguerite Duras » tout en lui attribuant trois étoiles sur cinq. Toutefois, la revue Cahiers du cinéma souligne la mauvaise qualité de la mise en scène qui « instaure une infranchissable distance sans aucun des avantages de la distanciation ».