Prélude et Fugue — Vite et gaiement à en ut majeur, puis Avec vigueur à quatre temps (noté )
Analyse
Après douze mesureslargo de Choral, en harmonies d'église, la Fuguette en reprend les premières notes (la-sol-fa) en guise de sujet dans un climat similaire mais à un tempo plus élevé ; le choral réapparaît à la fin de la pièce, en « grands accords majestueux »[2].
La Feuille d'album présente ensuite deux versants contrastés, alternant « phrases pensives, qui modulent à la Wagner », « harmonies enjôleuses » et « motifs guillerets, sautillants, un peu incongrus »[2].
Enfin, s'élance un Prélude, à l'allure d'une invention à deux voix, « malsonnant en diable »[8], et son pendant, une Fugue « quelque peu solennelle », qui reprend en contre-sujet le thème du Prélude, et comporte selon Guy Sacre un « joli épisode piano subito, où sujet et réponse s'énoncent en voix intérieures, entre de petits arpèges furtifs du soprano et de la basse[8] ».
Discographie
Albéric Magnard, Sonate pour violon et piano op. 13, Trois pièces pour piano op. 1, En Dieu mon espérance, par Robert Zimansky (violon) et Christoph Keller (piano), Accord 461 760-2, 1984 — et Suite dans le style ancien op. 2 avec Katharina Weber, pour piano à quatre mains. (premier enregistrement mondial)
Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 1760-1761.
↑Si Michel Duchesneau mentionne effectivement Marie Prestat comme interprète de plusieurs pièces lors de ce concert, il indique en revanche Henri Falcke comme créateur des œuvres de Magnard[4].