Froome remporte également le classement par points, le FrançaisKenny Elissonde (FDJ) celui de meilleur jeune, le NéerlandaisBobbie Traksel (Champion System) le classement de la combativité alors que la formation américaine BMC Racing s'adjuge le classement par équipes.
Présentation
Parcours
La première étape de ce Tour d'Oman semble promise aux sprinteurs, malgré la présence d'une bosse dans la première moitié du parcours. La deuxième étape a un final accidenté : il comprend deux côtes dans les 25 derniers kilomètres, dont celle d'Al Jissah, comprenant des pentes à plus de 10 % et dont le sommet est à moins de 7 km de l'arrivée. La troisième étape, dont le final était déjà présent en 2012, est favorables aux sprinteurs-puncheurs. La quatrième étape se termine par l'ascension du djebel Akhdar (la montagne verte), présente depuis 2011 et décisive pour le classement général. L'avant dernière étape passe trois fois par la côte de Bousher Alamrat dans les 50 derniers kilomètres et convient aux puncheurs. La dernière étape, comme la première, est essentiellement en plaine et un sprint final y est attendu[1],[2].
Dès les premiers hectomètres de l'étape, Bobbie Traksel (Champion System) et Kōhei Uchima (Équipe nationale du Japon) s'échappent. Le duo prend rapidement de l'avance : l'écart est déjà de 1 min 30 s au km 5 et grimpe jusqu'à 9 min 25 s, au km 39. Les équipes Argos-Shimano et Orica-GreenEDGE enclenchent alors la poursuite. Les hommes de tête vont ainsi voir leur avance diminuer : de 9 min au sommet de la côte à Rustaq (km 45,5), elle passe à 6 min 45 s au 1er sprint intermédiaire (km 65), remporté par Traskel tandis que Dominique Rollin (FDJ) prend la 3e place. Traskel gagne aussi le 2e sprint intermédiaire, où Sonny Colbrelli (Bardiani Valvole-CSF Inox) règle le peloton.
Au km 134, Uchima file en solitaire, Traskel est lui très vite repris. L'homme de tête résiste plutôt bien, ayant encore 1 min 20 s d'avance à 25 km de l'arrivée et 52 s 5 km plus loin. Il est finalement revu au km 147. Les équipes de sprinteurs vont alors prendre les commandes de la course, et aucune attaque ne sera placée. Marcel Kittel (Argos-Shimano) s'impose au sprint devant Davide Appollonio (AG2R La Mondiale) et Nacer Bouhanni (FDJ). Bradley Wiggins (Sky), qui trainait en queue de peloton, a été retardé par la chute de quatre coureurs dans le final, qui sont classés dans le même temps que Kittel. Wiggins franchit, quant à lui, la ligne avec 1 min 21 s de retard sur le vainqueur du jour, qui s'empare du même coup des maillots rouge, vert et blanc.
Alors que Kristof Goddaert (IAM) chute dès le départ de l'étape, Bobbie Traksel (Champion System) et Tomohiro Kinoshita (Équipe nationale du Japon) s'échappent au km 4. Comme la veille, le duo de tête va rapidement prendre le large : l'écart avec le peloton est de 2 min 10 s au km 8 et de 5 min 40 s au km 27. Traksel remporte le 1er sprint intermédiaire (km 32), tandis que le maillot rouge Marcel Kittel (Argos-Shimano) règle le sprint du peloton pour la 3e place, à 5 min 20 s. Les équipes Argos-Shimano et Cannondale contrôlent alors l'écart autour des 5 min. Les hommes de tête vont ensuite reprendre du champ, et ont jusqu'à 6 min 25 s d'avance, au km 62. Puis, le peloton va sérieusement enclencher la poursuite et les échappés n'ont plus que 4 min 30 s d'avance au ravitaillement (km 83).
L'écart n'est plus que de 50 s au moment d'aborder la montée d'Al Hamriya. Traksel est lâche prise rapidement, Kinoshita est lui aussi repris avant le sommet. Paul Voss (NetApp-Endura) attaque peu avant le sommet et le franchit en tête, avec 17 s d'avance sur le peloton. Voss est cependant vite revu, tandis que l'équipe Sky a pris les commandes du peloton. Le 2e sprint intermédiaire (km 135,5) est remporté par Dmitriy Gruzdev (Astana), devant Richie Porte et Peter Kennaugh (Sky). Dans la côte d'Al Jissah, Alberto Contador (Saxo-Tinkoff) et Rinaldo Nocentini (AG2R La Mondiale), notamment, attaquent, mais c'est un groupe d'un cinquantaine d'éléments qui aborde la descente en tête. Kittel a été lâché dans l'ascension et n'y figure pas. Martin Elmiger (IAM), Tony Gallopin (RadioShack-Leopard) et Vincenzo Nibali (Astana) profitent de la dernière petite bosse pour s'extirper de ce groupe. Le trio est ensuite rejoint par Peter Sagan (Cannondale), qui attaque aussitôt et s'impose 5 s devant eux. Zdeněk Štybar (Omega Pharma-Quick Step) et Christopher Froome (Sky) terminent à 7 s et le reste du groupe des favoris, composé exactement de 40 coureurs, à 11 s. Peter Sagan s'empare de la tête du classement général, ainsi que du maillot blanc, tandis que Marcel Kittel conserve le maillot vert, grâce à son point obtenu lors du 1er sprint intermédiaire.