Le Tour 2009 est la cinquième série de concerts de Mylène Farmer. Soutenant l'album Point de suture, cette tournée mène la chanteuse dans les plus grandes salles de France, mais également, pour la première fois, dans une tournée des stades, comprenant notamment deux soirs au stade de France qui affichent complet en quelques heures.
Entourée de deux immenses statues d'écorchés de huit mètres de hauteur, de plusieurs écrans géants amovibles, ainsi d'un cabinet de curiosités représentant des dizaines de mannequins nues et rousses, Mylène Farmer conçoit avec Laurent Boutonnat un spectacle dynamique en 3D, pour lequel elle fait appel à Yvan Cassar pour la direction musicale et à Jean-Paul Gaultier pour la création des costumes.
Le DVD du spectacle retrace quant à lui les concerts qui ont eu lieu au stade de France les 11 et . Sorti le , il se classe à son tour no 1 des ventes et est certifié DVD de diamant en France en une semaine. Disque d'or en Belgique, le film est également la meilleure vente de Blu-Ray musicaux de l'année 2011 en Russie. Il s'est écoulé à plus de 300 000 exemplaires.
Le , lors de la mise en vente des places pour le stade de France, l'affluence est telle qu'elle fait saturer tous les sites de réservation : l'intégralité des places est vendue en deux heures[3]. Une deuxième date est ajoutée ; elle affiche complet en une heure[4].
En Suisse et en Belgique, l'engouement est également très important[5] : le stade de Genève est complet en une semaine et une deuxième date est ajoutée[6], tandis que le stade de Bruxelles enregistre près de 30 000 places vendues en une semaine[7].
La mise en vente des places pour la tournée en province, prévue pour le , engendre elle aussi un nouveau record : 100 000 places sont vendues en une seule journée[8]. La tournée affichant rapidement complet, de nouvelles dates sont ajoutées.
Mark Fisher leur propose alors de faire construire deux immenses statues d'écorchés de huit mètres de hauteur[1], représentant le Transi de René de Chalon de Ligier Richier[18]. Selon la chanteuse, « l'écorché c'est le passage entre l'homme et le squelette, c'est la mort dans une certaine légèreté »[18]. Au fond de la scène, un cabinet de curiosités expose des dizaines de mannequins féminins, nues et rousses, dans diverses positions. Alain Escalle, qui avait également travaillé sur le spectacle précédent et qui a réalisé le clip de la chanson C'est dans l'air, signe les images de scène projetées sur grand écran.
La direction musicale est de nouveau confiée à Yvan Cassar, qui participe à la réorchestration des chansons[19] et retrouve certains musiciens présents sur de précédents spectacles, comme le percussionniste Nicolas Montazaud, le bassiste Paul Bushnell et les choristes Estha Divine et Johanna Manchec.
Mylène Farmer crée avec Christophe Danchaud la plupart des chorégraphies, pour lesquelles huit danseurs américains sont sélectionnés (auxquels s'ajouteront deux danseuses pour les stades)[20].
Bien qu'ils aient déjà travaillé ensemble, c'est la première fois que Jean-Paul Gaultier crée des costumes pour un spectacle de Mylène Farmer. La première tenue, qui représente un corps écorché, est notamment inspirée par l'exposition Our Body qui avait beaucoup marqué la chanteuse[21].
John Nollet crée quant à lui une coiffure représentant une tête de mort, entièrement cousue en cheveux naturels tressés et perlés sur du métal.
Afin d'anticiper un éventuel risque d'intempéries[22], la chanteuse fait construire pour les concerts au stade de France la plus grande scène couverte d'Europe[23], avec 64 mètres d'ouverture, 22 mètres de profondeur, 24 mètres de hauteur et 700 m² d'écrans vidéo[24]. Ces concerts nécessitent 90 semi-remorques et 1300 tonnes de matériel[25].
Affiche
Signée par Claude Gassian, la photo de l'affiche présente Mylène Farmer vue de haut, allongée au sol, jambes écartées. Cette affiche crée la polémique, certains médias voyant en cette photo une scène représentant un suicide, comme si la chanteuse s'était jetée du haut d'un immeuble[26].
Son producteur Thierry Suc dément : « Beaucoup projettent des désirs ou des fantasmes qui n'ont jamais été ni évoqués, ni imaginés lors de la création de cette affiche »[27].
Un écran géant au centre de la scène s'anime et présente l'œil de Mylène Farmer en gros plan. Celui-ci s'ouvre et se ferme à plusieurs reprises, scrutant parfois la salle (une image qui rappelle l'introduction du film Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, inspiré par le roman de Boileau-Narcejac, D'entre les morts[29] : c'est d'ailleurs ce titre qui donne le nom à cette musique d'introduction hypnotique et rythmée par de violents coup de batterie).
L'œil devient soudain incandescent et se transforme en une boule de lumière. Des images de squelettes apparaissent au sein d'un tourbillon sombre qui évoque L'Enfer de Dante[20]. Le tourbillon devient ensuite très lumineux : la silhouette de Mylène Farmer juchée sur une plateforme apparaît peu à peu derrière l'écran géant, avant que ce dernier ne se divise en deux, dévoilant complètement la chanteuse. Un autre écran géant reste en arrière-plan, tandis que deux immenses statues d'écorchés agenouillés entourent un grand escalier situé au centre de la scène.
Vêtue d'une tenue d'écorchée, Mylène Farmer entonne Paradis inanimé en haut de l'escalier, faisant ainsi le lien avec le final de son précédent spectacle et la présentant comme étant entre deux mondes[30]. Elle descend ensuite l'escalier et rejoint les musiciens et les choristes (vêtus comme des prêtres et des religieuses) pour terminer le titre, dans un déferlement de lumières dorées.
Des notes électro résonnent : seule au centre de la scène, sous des lumières rouges, Mylène Farmer entame une chorégraphie énergique avant d'être rejointe par deux danseuses, puis par le reste de la troupe (tous vêtus d'un costume d'écorché) pour interpréter L'Âme-Stram-Gram dans une version remixée[30].
La chanteuse interprète le titre suivant, Je m'ennuie, derrière un micro à pied, tandis que les danseurs reproduisent derrière elle une chorégraphie robotisée, calquée sur celle d'écorchés virtuels qui est projetée sur écran géant. Sur le dernier refrain, les danseurs cassent cette uniformité[30] et effectuent des gestes répétitifs tels des pantins cassés.
La scène est alors plongée sous une lumière rose pour Appelle mon numéro. Autour de l'écran géant, un cabinet de curiosités expose des dizaines de mannequins féminins, nues et rousses, dans diverses positions. Portant une robe rouge brodée de cristaux Swarovski[31], ainsi que des cuissardes et une cape en satin de la même couleur, Mylène Farmer interprète le titre de façon sensuelle tandis que des touches de téléphone apparaissent derrière les mannequins[30].
Les riffs de XXL résonnent ensuite. Sous des lumières bleutées, la chanteuse joue avec ses guitaristes de façon aguicheuse, se frottant à eux, les embrassant dans le cou et allant jusqu'à s'agenouiller devant l'un d'eux. Derrière elle, l'écran géant diffuse les images d'un corps humain qui reproduit les lettres « XXL » sur un fond blanc (rappelant l'L'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci)[30], tandis que des projecteurs sur scène forment également ces trois lettres de manière frontale. Avant le dernier refrain, un feu d'artifice jaillit.
Assise sur l'escalier, Mylène Farmer interprète À quoi je sers... dans une version avec des couplets plus dépouillés[30], puis enchaîne avec Pourvu qu'elles soient douces. Débarrassée de sa cape rouge, elle est entourée par deux danseurs avec qui elle effectue la chorégraphie[30]. Ils sont rejoints par deux danseuses, tandis que les écrans diffusent des gros plans sur les yeux et les lèvres de la chanteuse[20], et que des lasers tournoyants sont dirigés vers la salle.
Sur une musique sombre, les écrans géants de premier plan se regroupent pour n'en former qu'un. Alors que commencent les premières notes de Point de suture, sont projetées les images d'un couple dans des tons sépia, effectuant une danse inspirée du Butō[29] durant laquelle ils expriment la complexité des sentiments[30]. Vêtue d'une longue robe bleue formant une croix, Mylène Farmer interprète le titre, puis rejoint Yvan Cassar pour une partie piano-voix au cours de laquelle elle chante Nous souviendrons nous, qu'elle termine souvent en larmes, Rêver, pour laquelle un rayon vert encercle la scène, et Ainsi soit je....
À la fin du titre, Yvan Cassar joue un interlude musical au son d'Avant que l'ombre..., pendant lequel la chanteuse monte lentement les marches de l'escalier, reproduisant la mise en scène du spectacle Avant que l'ombre... À Bercy. Au cours de sa montée, les deux statues agenouillées s'inclinent puis s'élèvent petit à petit, jusqu'à se retrouver complètement debout[30].
Le rythme reprend avec une version plus rock de Libertine. Vêtue d'un costume masculin asymétrique noir et blanc, la chanteuse est entourée de sa troupe de danseurs. Portant tous des tutus, ils effectuent une chorégraphie dynamique, tandis que les écrans diffusent des images de pièces d'échecs (un jeu dans lequel la Reine mange tous ses pions)[32]. Sur le pont de la chanson, Mylène Farmer fait un clin d’œil à la scène du duel au pistolet, présent au début du clip.
Elle enchaîne avec une version rock de Sans contrefaçon, effectuant de l'Air guitar avant d'entamer la chorégraphie avec ses danseurs. Après un nouveau clin d'œil au clip (les danseurs s'assoient par terre et reproduisent le jeu de main du clip), la chanteuse dégrafe une partie de sa veste et termine le titre en chemisier[30].
Des lumières rouges clignotent ensuite au rythme de Je te rends ton amour, interprétée comme une funambule (en référence au clip dans lequel elle joue une aveugle)[30]. L'escalier s'illumine de rouge, ressemblant à une traînée de sang.
Un rayon vert recouvre l'ensemble de la scène et de la fosse : les mains du public et les têtes des danseurs le traversent peu à peu, donnant l'impression d'un monde englouti qui refait surface. Après des bruits de battements de cœur, Dégénération commence et dévoile Mylène Farmer debout sur le ventre d'un scarabée géant, dans un trench court en cuir noir et avec des cuissardes assorties. Tandis que les danseurs effectuent une chorégraphie contemporaine[30], la chanteuse s'assoit sur le scarabée en prenant des poses lascives, puis monte sur une plateforme qui s'élève du sol et d'où s'échappe une fumée blanche. Elle termine le titre encerclée par des rayons verts[20].
Les premières notes de Désenchantée résonnent, dans une version plus électro. Sous une lumière bleutée, Mylène Farmer et ses danseurs effectuent la célèbre chorégraphie, tandis que des lasers effectuent des vagues sur les gradins. Sur l'écran géant, sont diffusées des images thermiques de corps humains, inspirées à la fois du dessin présent sur la Plaque de Pioneer et de la fin du film de Steven Spielberg, Rencontres du troisième type[29].
Pour C'est dans l'air, la mise en scène reprend plusieurs éléments présents dans le clip de cette chanson : des éclairs, une chorégraphie saccadée (effectuée dans le clip par des squelettes), un crâne humain en gros plan, mais aussi des contrastes en noir et blanc et en négatif. Les écrans de premier plan se rapprochent, diffusant des colonnes d'éclairs. Mylène Farmer salue le public, tandis que la troupe est présentée individuellement sur l'écran géant principal[30]. Un rideau d'étincelles tombe ensuite sur scène, entre les statues et les écrans.
Après quelques minutes de noir, la chanteuse revient une dernière fois sur scène, éclairée par un projecteur rouge pour interpréter la ballade Si j'avais au moins..., vêtue d'une robe blanche semblable à celle du tableau La Descente aux enfers de Nikolaï Kochelev. Peu à peu, le décor s'orne de lumière rouge à son tour, tandis que les écrans diffusent des images de lave en fusion, synchronisées sur la musique du titre[30].
À la fin de la chanson, l'escalier, dont les marches diffusent des images de coulée de lave, s'ouvre en deux : une partie des marches se soulève, laissant deviner un tombeau d'où s'échappent une fumée blanche et des lumières de feu, et rappelant l'illustration L'Enfer de Dante, Chant 1 par Gustave Doré[29]. Les deux statues d'écorchés s'agenouillent à nouveau, comme pour tirer leur révérence à la chanteuse. Mylène Farmer monte quelques marches, salue une dernière fois le public, puis s'engouffre dans ce tombeau qui se referme sur elle[20].
Outre la taille du décor, l'ajout de danseuses et de choristes supplémentaires, ainsi que la présence d'une avancée de 65 mètres de long qui se termine en forme d'étoile au centre de la fosse[20], plusieurs éléments différencient les concerts en salles des concerts en stades :
Une troupe de danseurs et percussionnistes brésiliens, Balé de Rua, assure la première partie des concerts en stades[33], effectuant des chorégraphies mélangeant samba, capoeira, hip-hop et danse jazz[34].
Après Je m'ennuie, Mylène Farmer s'éclipse et laisse les danseurs effectuer une chorégraphie dynamique inspirée du Haka[20].
À quoi je sers... est remplacé par California, que la chanteuse interprète entourée de quatre danseuses.
Pour Point de suture, Mylène Farmer porte la même robe que pour les concerts en salles, mais d'une couleur blanche et non bleue[28]. Elle rejoint ensuite Yvan Cassar au cœur du stade pour interpréter en piano-voix Nous souviendrons nous, Rêver et Laisse le vent emporter tout (un titre ajouté pour les stades et pour lequel deux guitaristes viennent les accompagner). Après avoir chanté Ainsi soit je..., elle retourne vers la scène principale en marchant lentement sur l'avancée, au son d'Avant que l'ombre.... Chaque projecteur placé le long de l'avancée se retourne à son passage afin de diriger la lumière vers le ciel.
Pour le dernier rappel sur Désenchantée, Mylène Farmer repart sur l'avancée jusqu'au centre du stade afin de reprendre le titre avec le public. Après être revenue sur la scène principale, et alors que le public est recouvert de serpentins géants, elle monte au sommet de l'escalier et salue la foule une dernière fois. Les deux statues d'écorchés s'agenouillent à nouveau, comme pour tirer leur révérence à la chanteuse. Les écrans géants de premier plan se rapprochent de nouveau jusqu'au centre de la scène dans une explosion de lumières.
Déroulement de la tournée
Les répétitions commencent au Palais Nikaïa de Nice mi-[35], deux semaines avant la première date dans cette même salle, le . Dès le premier concert, les critiques sont unanimes et saluent la qualité du spectacle[36],[37],[38].
Après avoir rempli les plus grandes salles de France pendant deux mois, réunissant près de 300 000 spectateurs[1], la chanteuse part en Russie fin juin, où elle se produit dans les plus grandes salles de Saint-Pétersbourg et Moscou.
Mi-août, les répétitions pour les concerts en Stades commencent à l'Arena de Genève pour y tester la scénographie, les jeux de lumières et les chorégraphies, tandis que les techniciens montent l'infrastructure au Stade de Genève[25].
Après les deux soirs au Stade de Genève début septembre, la chanteuse enchaîne avec deux soirs au Stade de France et termine au Stade Roi Baudouin de Bruxelles le .
Au total, la tournée a rassemblé près de 600 000 spectateurs[1].
« Un show millimétré et efficace [...] Une scénographie impressionnante, une débauche de lumières, d'écrans, de guitares, de danses, de corps tissus au vent. » (La Montagne)[39]
« L'artiste a une nouvelle fois réussi à donner à son public ce qui se fait de mieux en matière de spectacle musical. Un show à la fois grandiose et millimétré, mais aussi chargé d'émotion et de plaisir partagé. Contrairement à Madonna, que l'on a vu à la peine l'été dernier au même endroit, Mylène Farmer parvient à ne pas paraître désincarnée malgré la mise en scène et la débauche d'effets spéciaux. » (Nice-Matin)[36]
« Pendant deux heures de spectacle, Mylène Farmer en met plein les yeux de ses fans. Et pour cela elle emploie les grands moyens. Des écrans géants aux dimensions babyloniennes, des lasers, des projecteurs et des feux d'artifice. Comme tout le monde, mais en quantité inusitée. Plus deux énormes statues de squelettes bien réelles qui s'animent comme par magie. A côté, la tournée des stades des Rolling Stones, avec effets pyrotechniques et scène détachable, passerait presque pour un spectacle de MJC. » (La Provence)[40]
« Ce concert hors normes est un spectacle inédit. Du jamais vu. [...] Si Mylène Farmer réussit la prouesse d'évoluer dans un concert en 3D, avec images de synthèse, profondeur de champs et effets stéréophoniques, sur une scénographie révolutionnaire, elle donne aussi à son spectacle trois dimensions artistiques Impossible de savoir à la sortie si l'on a assisté à un concert, à un film ou encore à une performance chorégraphique. » (La Dépêche du Midi)[41]
« Costumes griffés Jean-Paul Gaultier, lasers multicolores, lumières de cathédrale, projections d'images oniriques pour chaque chanson, animatronic géant, escalier symbolisant la descente vers les enfers, danseurs androgynes... La mise en scène est une allégorie des ténèbres. Plutôt réussie d'ailleurs, car jamais un même jeu de lumières n'est répété. Tout a été pensé pour embarquer le spectateur dans un voyage sidéral (et souvent sidérant) de près de deux heures sans entracte. Un spectacle souvent gothique, mais qui évite les clichés des fausses messes noires ou des grands prêtres inquiétants. [...] Le passage au piano-voix est surtout l'occasion de se rendre compte à quel point sa voix a progressé. Graves, aigües, elle tient toutes les notes, passe du vibrato à des moments plus saccadés. Son timbre a gagné en puissance. » (Le Figaro Magazine)[54]
« Mylène réussit son pari de faire une nouvelle fois très fort, en en mettant plein la vue. » (Le Soir)[55]
« La qualité du show proposé par Mylène Farmer a atteint des sommets : ambitieux, imposant, millimétré et visuellement renversant. [...] Impossible de ne pas se laisser ébouriffer par la démesure des décors - surprenante bibliothèque de mannequins nus - et la puissance foisonnante du spectacle. » (Nord Éclair)[48]
« Un show ambitieux mais inégal. [...] Découpé en quatre grands tableaux, rythmé par six changements de tenue, ce show répond à une logique d'efficacité quasi implacable. Quitte à rendre la chanteuse assez désincarnée. » (Le Figaro)[56]
« Le nouveau spectacle de l'incandescente Libertine ne déçoit pas. [...] La scénographie signée Mark Fisher est fouillée, fantomatique, baignée de noirceur et de gigantisme. Elle est appuyée par les effets visuels léchés signés Alain Escalle et les jeux de lumière épatants de Dimitri Vassiliu. » (France-Soir)[57]
« Avec Yvan Cassar aux commandes d'un groupe renouvelé, l'habillage musical de ce répertoire est une réussite. Pas une note surjouée, pas d'effet facile, pas de cliché. Tout est contenu, et réglé comme une horlogerie de prestige. » (Le Progrès)[58]
Crédits
Conception et direction artistique du spectacle : Mylène Farmer et Laurent Boutonnat
Management et production du spectacle : Thierry Suc
Direction musicale, claviers et piano : Yvan Cassar
Claviers : Jean-François Berger
Guitares : Greg Suran et David Levita
Basse : Paul Bushnell
Batterie : Charlie Paxson
Percussions : Nicolas Montazaud
Choristes : Estha Divine et Johanna Manchec
Choristes (Stades) : Aline Bosuma et Alexia Waku
Danseurs : Ayo Jackson, Alexis Convento, Mayte Natalio, Maria Carofano, Myke Melendez, Reed Kelly, Victor Oniel Gonzales, Chris Cangero, Kyle Leland et Miquel Edson
Chorégraphies : Mylène Farmer, sauf :
Désenchantée, Sans contrefaçon et Pourvu qu'elles soient douces : Mylène Farmer et Christophe Danchaud
Libertine et intro de L'Âme-Stram-Gram : Christophe Danchaud
Enregistré lors des concerts du 12, 13 et à la Halle Tony-Garnier de Lyon[28], l'album No 5 on Tour paraît le , avec en guise de premier extrait la version Live de C'est dans l'air (un titre présent dans sa version originale sur l'album Point de suture et qui était déjà sorti en single au )[15].
Bien que Mylène Farmer n'en fasse aucune promotion, l'album se classe directement n°1 des ventes en France[60] et en Belgique[61]. Certifié double disque de platine pour plus de 200 000 exemplaires vendus en France[62], il reçoit également un disque d'or en Belgique[63] et se classe en Suisse et en Russie, dépassant les 250 000 ventes.
Le DVD du spectacle retrace quant à lui les concerts qui ont eu lieu au Stade de France les 11 et [28].
Sorti le et promu par la version Live de Paradis inanimé, il se classe à son tour no 1 des ventes et est certifié DVD de diamant en France en une semaine[64].
Disque d'or en Belgique[65], le film est également la meilleure vente de Blu-Ray musicaux de l'année 2011 en Russie[66].
Il s'est écoulé à plus de 300 000 exemplaires[67].