Marija Karađorđević (née le à Belgrade), princesse de Yougoslavie ;
Katarina Karađorđević (née le à Londres), princesse de Yougoslavie. Elle a été mariée plusieurs années à Desmond Lorenz de Silva (né le au Sri Lanka) ; elle a eu une fille et travaille dans les relations publiques[1],[2]. Le couple est maintenant séparé.
Victoria Marie Esmé de Silva (née le ).
Le , Tomislav s'est remarié à Linda Mary Bonney (née le , à Londres) ; de ce mariage sont nés deux fils :
Đorđe Karađorđević (né le à Londres), prince de Yougoslavie, a épousé Fallon Rayman (née le à Guildford, Surrey) le à Gretna Green ;
Bien que le roi de Yougoslavie Pierre II et ses conseillers soient opposés à l'Allemagne nazie, le prince régent Paul, déclara que la Yougoslavie allait adhérer au pacte Tripartite. Le , le roi Pierre fut déclaré majeur et participa à un coup d'État renversant le régent et s'opposant au pacte. En représailles, les nazis bombardèrent Belgrade et envahirent la Yougoslavie. Le roi Pierre se réfugia en Angleterre.
Exil
Après l'Université de Cambridge, le prince Tomislav se consacra à la culture des fruits. Tout en suivant des cours d'agriculture, il travaillait pendant l'été comme simple ouvrier dans un verger du Kent. En 1950, il acheta une ferme dans le West Sussex et se spécialisa dans la production de pommes ; il détenait ainsi 17 000 arbres répartis sur 80 ha.
Retour en Yougoslavie
En 1992, au début de la guerre, le prince Tomislav fut le premier membre de l'ex-famille royale à revenir s'installer définitivement en Serbie : il logea à la fondation du roi Pierre Ier de Serbie, dans le complexe commémoratif d'Oplenac, qui attira alors de nombreuses personnes désirant rencontrer le prince.
Tomislav devint bientôt une figure populaire, surtout grâce à ses visites fréquentes aux soldats serbes de la république serbe de Bosnie et de la république serbe de Krajina et aux secours qu'il dispensa avec sa femme, la princesse Linda. Il y eut même des initiatives pour couronner le prince dans la partie de la Bosnie-Herzégovine contrôlée par les Serbes mais ces tentatives furent rejetées par les autorités politiques locales[réf. nécessaire].
Après qu'il eut publiquement accusé le président serbe Slobodan Milošević d'avoir « trahi » la République serbe de la Krajina, tombée aux mains des Croates au cours de l'opération Tempête en 1995, sa présence médiatique fut fortement réduite[réf. nécessaire].
Le prince passa les cinq dernières années de sa vie à lutter contre la maladie ; pourtant, en 1999, il déclina les offres d'hospitalisation à l'étranger au moment du bombardement de la Serbie par les forces de l'OTAN[réf. nécessaire]. Il mourut le et fut enterré dans la crypte de la famille dans le mausolée royal d'Oplenac.