Tide Head est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[2].
Géologie
Le sous-sol de Tide Head est composé de roches magmatiquesfelsiques du groupe de Dalhousie, datant du Dévonien inférieur (394 à 418 millions d'années)[3].
Logement
Le village comptait 449 logements privés en 2006, dont 415 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 80,7 % sont individuels, 0,0 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,4 % sont des appartements ou duplex et 2,4 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 14,5 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 95,2 % des logements sont possédés alors que 4,8 % sont loués. 75,9 % ont été construits avant 1986 et 10,8 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 7,1 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 93 177 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[4].
Tide Head est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[5]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[5]. Le site voisin d'Atholville compte dès le VIe siècle av. J.-C. un village du nom de Tjikog[6]. La rivière Restigouche est riche en saumon et toute la région est un territoire de chasse, tandis que des portages la relient au fleuve Saint-Jean[6].
L'embouchure de la rivière est colonisée dès le XVIIIe siècle par les Blancs mais Tide Head n'est fondé qu'au début du XIXe siècle[6]. Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick en 1825[6]. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Atholville et Campbellton[6]. Les grands pins et épinettes sont déjà presque tous passés sous la scie en 1850 mais de petites scieries continuent de traiter le bois descendant les rivières Restigouche et Upsalquitch[6]. Le Chemin de fer Intercolonial passe au village en 1876 et représente une chance importante pour l'économie locale.
La construction du chemin de fer Restigouche and Western, entre Tide Head et Saint-Léonard, commence en 1898[7]. Les travaux sont ralentis en raison du terrain difficile et du manque de fonds et le chemin de fer International prend le contrôle de la ligne en 1906[7]. Les travaux sont terminés en 1910[7]. La construction du chemin de fer permet de coloniser les hauts plateaux[6].
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D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 1 149 habitants en 2001, comparativement à 1 170 en 1996, soit une baisse de 1,8 %. Il y a 439 logements. Le village a une superficie de 19,57 km2 et une densité de 58,7 habitants au km2.
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Tide Head fait partie de la Région 2[24], une commissions de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [25]. Tide Head est représenté au conseil par son maire[26]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[27].
Représentation
Tide Head est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick[28].
L'école Tide Head accueille les élèves de la maternelle à la 5e année. C'est une école publique anglophone faisant partie du district scolaire #15. Tide Head fait aussi partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est[29]. Les écoles francophones les plus proches sont toutefois situées à Atholville et Campbellton.
Tide Head possède aussi une caserne de pompiers et un bureau de poste. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Campbellton. Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[17]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[17].
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑ a et b(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑ abcdef et gVincent F. Zelazny, Notre patrimoine du paysage : L’histoire de la classification écologique des terres au Nouveau-Brunswick, Fredericton, Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, , 2e éd., 404 p. (ISBN978-1-55396-204-5, lire en ligne), p. 132–133
↑ abc et d(en)« International Railway », sur Riding the Rails, New Brunswick Railway Museum (consulté le ).
↑[PDF] « Anglophone North », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
↑ ab et c« District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).