La température de Néel , ou point de Néel , est la température T N au-dessus de laquelle un matériau antiferromagnétique devient paramagnétique (l'énergie thermique est alors suffisante pour rompre l'ordre magnétique microscopique de la matière)[ 1] , [ 2] . Elle porte le nom de Louis Néel (1904-2000), qui a reçu le prix Nobel de physique en 1970 pour ses travaux dans ce domaine. Cette terminologie est propre à l'ordre antiferromagnétique : s'agissant de la transition entre l'état désordonné et une phase ferromagnétique , ferrimagnétique ou ferroélectrique , la transition a lieu à la température de Curie T C .
Variation de la susceptibilité magnétique
Au-dessous de la température T N , la susceptibilité magnétique χ m augmente avec l'augmentation de la température T . Elle atteint un maximum pour
T
=
T
N
{\displaystyle T=T_{\mathrm {N} }}
. Pour
T
>
T
N
{\displaystyle T>T_{\mathrm {N} }}
, elle diminue selon l'équation :
χ χ -->
m
=
C
T
+
T
N
{\displaystyle \chi _{m}={\frac {C}{T+T_{\mathrm {N} }}}}
où
C
{\displaystyle C}
est la constante de Curie, spécifique à chaque matériau.
Exemples
Le tableau suivant donne les températures de Néel pour différentes matières[ 3] .
Références
↑ Nicola A. Spaldin , Magnetic materials : fundamentals and device applications , Cambridge, Cambridge Univ. Press , 2006 , Repr. éd. , 89–106 p. (ISBN 978-0-521-01658-2 , lire en ligne ) .
↑ Coey, J. M. D., , Magnetism and magnetic materials , Cambridge University Press , 2009 (ISBN 978-0-511-68515-6 , 0511685157 et 9780521816144 , OCLC 664016090 , lire en ligne ) , p. 12
↑ Charles Kittel , Introduction to Solid State Physics , New York, John Wiley & Sons , 2005 , 8e éd. , 704 p. (ISBN 978-0-471-41526-8 )
Voir aussi
Articles connexes