Née au Venezuela, Tatiana Blatnik passe l'essentiel de son enfance en Suisse, où elle arrive à l'âge de trois ans et dont elle acquiert la nationalité. Après des études secondaires à l'Aiglon College, la jeune fille part poursuivre sa formation aux États-Unis, à l'Université de Georgetown, d'où elle sort diplômée en 2003.
À partir de l'an 2000, elle entretient une relation avec le prince Nikólaos de Grèce. De retour en Europe, la jeune femme travaille dans la communication événementielle pour la stylisteDiane von Fürstenberg (2006-2010). En 2010, Tatiana épouse le prince Nikólaos à Spetses, en Grèce. Trois ans plus tard, le couple s'installe à Athènes, où la princesse s'implique dans de nombreuses organisations caritatives.
Famille
Tatiana Blatnik est la fille naturelle de l'industriel vénézuélien d'origine slovène Ladislav Blatnik (1933-1986)[N 1] et de sa compagne allemande Marie Blanche Bierlein (1954), elle-même descendante par les femmes du prince-électeur Guillaume II de Hesse-Cassel (1777-1847) et de sa seconde épouse (morganatique) Émilie Ortlop(en) (1791-1843), comtesse de Reichenbach.
Tatiana a un frère, Boris Blatnik (1978) et, du côté de son père, un demi-frère et une demi-sœur, Igor et Anouchka Blatnik. Après sa relation avec Ladislav Blatnik, la mère de Tatiana s'est mariée au financier vénézuélien Atilio Brillembourg, lui-même père d'un garçon, Atilio Brillembourg Jr.
En 2000, Tatiana rencontre, grâce à son frère Boris, le prince Nikólaos de Grèce lors d'un séjour de ce dernier à Gstaad, en Suisse. Rapidement, les deux jeunes gens tombent amoureux et nouent une relation semi officielle durant plusieurs années[5]. Les fiançailles du couple sont finalement annoncées publiquement le par le bureau de l'ex-roi Constantin II de Grèce à Londres[8]. Nikólaos et Tatiana célèbrent leur mariage sur l'île de Spetses, en Grèce, le [9]. La cérémonie réunit des membres de tout le gotha européen (parmi lesquels les reines Sophie d'Espagne et Margrethe II de Danemark et les princes Willem-Alexander des Pays-Bas et Haakon de Norvège) ainsi que de nombreuses personnalités du show-business (dont Elton John)[10],[11],[12],[13]. L'événement fait l'objet d'une large couverture médiatique de la part de la presse du cœur internationale (comme le prouvent les couvertures de Point de vue[14], de ¡Hola![15] ou d’Espresso[16]) mais aussi de la presse grecque plus classique (comme l'illustrent les unes de Ta Néa, Apogevmatini ou Estía[17]).
Après leur mariage, Nikólaos et Tatiana retournent vivre à Londres, dans le quartier de Chelsea[5]. Dans les années qui suivent, ils apparaissent à différents événements de la vie des familles royales européennes (comme les mariages de Madeleine de Suède en 2013 ou de Carl Philip de Suède en 2015). Différentes rumeurs circulent alors autour de la princesse, les unes prétendant qu'elle est enceinte, les autres liant sa minceur à de possibles troubles anorexiques[18].
En , le couple déménage à Athènes, où il loue un vaste appartement appartenant à la fille de l'ancien Premier ministre républicain Andréas Papandréou[19],[20]. Dans la capitale grecque, Nikólaos et Tatiana mènent une existence relativement simple[21]. Le prince se lance alors dans la photographie[22],[23],[24],[25] et fonde sa propre formation politique, composée de technocrates et de fidèles de la monarchie[26]. De son côté, la princesse s'engage dans différentes activités caritatives[27]. Elle travaille ainsi pour l'ONG Boureme[28], pour laquelle elle publie un livre de recettes (A Taste of Greece) dans le but de récolter des fonds destinés aux populations précaires[29],[30],[31]. Elle collabore par ailleurs avec la Croix-Rouge grecque et crée sa propre fondation, Elpida Youth, qui vise à aider les enfants atteints du cancer[29]. Enfin, elle soutient activement l'artisanat grec, à travers la plateforme Tria Etc[32],[33].
Publication de la princesse
(en) HRH Princess Tatiana et Diana Farr Louis, A Taste of Greece : Recipes, Cuisine & Culture, teNeues Media GmbH & Co. KG, , 208 p. (ISBN978-3-8327-3337-7 et 3-8327-3337-X).
Titres et honneurs
Titulature
Depuis le : Son Altesse Royale la princesse Tatiana de Grèce et de Danemark (mariage).
↑(es) Núria Tiburcio, « La extrema delgadez de Tatiana de Grecia y los falsos rumores de embarazo », El Confidencial, (lire en ligne)
↑(es) « Los reyes Constantino y Ana María han vuelto a Grecia », ¡Hola!, (lire en ligne).
↑(en) Helena Smith, « Greece's former king goes home after 46-year exile », The Guardian, (lire en ligne).
↑(es) « La nueva vida en Atenas de Tatiana y Nicolás de Grecia », ¡Hola!, (lire en ligne)
↑(en) Andreas Megos, « GQ meets Prince Nikolaos, now a remarkable landscape photographer using art to reconnect with his homeland », The Royal Chronicles, (lire en ligne)
↑(es) Martín Bianchi, « Nicolás de Grecia, el sobrino artista de Doña Sofía », ABC, (lire en ligne)
↑(es) Martín Bianchi, « Nicolás de Grecia: «Me siento orgulloso de ver cómo los griegos están ayudando a los refugiados sirios» », ABC, (lire en ligne)
↑(es) « Nicolás de Grecia triunfa como artista ante su admiradora número 1 », ¡Hola!, (lire en ligne)
↑(es) Núria Tiburcio, « Tatiana de Grecia presenta libro: ¿por qué los griegos la adoran y a Marie-Chantal no? », El Confidencial, (lire en ligne)
↑(es) « Así es Tatiana, la venezolana que enamoró a Nicolás de Grecia y hoy es la princesa más solidaria », ¡Hola!, (lire en ligne)
↑(es) Consuelo Font, « Tatiana Blatnik, mujer de Nicolás de Grecia, trabaja en la ONG 'Podemos' », El Mundo, (lire en ligne)
↑ a et b(es) Martín Bianchi Tasso, « Tatiana de Grecia: «Para mi marido era un sueño volver a su país y soy feliz haciendo realidad ese sueño» », ABC, (lire en ligne)
↑(en) Stephen Heyman, « The Strange, Sweet Odyssey of Princess Tatiana of Greece », Vogue, (lire en ligne)
↑(en) Lori Keong, « Princess Tatiana of Greece on Why Royal Life Is Tougher Than You Might Think », Marie Claire, (lire en ligne)
↑(en) Jeanne Beker, « Princess Tatiana of Greece on the importance of social responsibility and the comfort of leading a normal life », The Globe and Mail, (lire en ligne)