En 1832, l'abbé Édouard Crevier (1799-1881) est nommé curé de Saint-Hyacinthe[1] ; assez rapidement, il nourrit le rêve de fonder un Hôtel-Dieu dans la ville, car à cette époque, il n’y a que l'Hôtel-Dieu de Québec et Hôtel-Dieu de Montréal pour tout le Québec. Dès 1835, il commence à faire construire une maison grâce aux 60000 francs qu'il vient de recevoir en héritage[2].
En plus du service de l'hôpital, elles fondent à Saint-Hyacinthe une maison pour les pauvres (1856), un ouvroir (1864), puis un orphelinat (1870). En 1858, elles s'occupent de l'hôpital de Sorel ; d'autres fondations suivent dont un hôpital à Marieville où l'abbé Crevier exerce son ministère. Bien que leurs constitutions prévoient que leur but est le soin des malades, elles acceptent de prendre temporairement en charge des écoles, qu'elles cèdent à une congrégation enseignante dès que la situation le permet. Elles œuvrent aussi auprès des immigrés. En 1886, des sœurs sont appelées pour gérer un hôpital à Nicolet et deviennent à leur tour une congrégation autonome, les sœurs de la charité de Nicolet, qui fusionneront en 1941 avec les sœurs de Montréal[4].
En 2017, la congrégation comptait 114 religieuses réparties dans 17 maisons[6].
Notes et références
Notes
↑« Sœurs » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Sœurs de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des sœurs de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.