Les modalités et le calendrier de sélection de la ville organisatrice ont été définies par le CIO en par la procédure de candidature[1] :
— : Phase de dialogue
: Lancement de la phase de dialogue
: Date limite pour devenir ville candidate en rejoignant la phase de dialogue
: Invitation des villes candidates par la Session du CIO à prendre part à la phase de candidature
— : Phase de candidature
: Date limite pour la soumission des dossiers de candidature
Analyse de la commission d’évaluation du CIO, comprenant une visite dans chaque ville candidate et des demandes de présentation d’un complément. (mars et avril.)
Stockholm 2026 du 12 au .
Milan-Cortina 2026 du 2 au .
: Publication du rapport de la commission d’évaluation et présentation des villes candidates à la session du CIO à Lausanne, suivie de l’élection de la ville hôte des jeux de 2026. La candidature groupée Milan - Cortina est choisie pour l'organisation des XXVe Jeux d'hiver avec 47 voix contre 34 pour Stockholm - Åre. C'est la troisième fois que l'Italie accueillera les Jeux olympiques d'hiver. En 1956, ils avaient eu lieu une première fois à Cortina d'Ampezzo. En 2006, ils se sont déroulés à Turin.
Le , après le retrait de Calgary, il ne restait plus que deux candidatures parmi les trois validées par le Comité international olympique le , au cours de sa 133e session[2].
Milan-Cortina d'Ampezzo, Italie La ville de Turin est un temps intéressée par une candidature commune avec Milan et Cortina[3]. Finalement le Comité olympique italien (CONI) retient la candidature des trois villes et les transmet au CIO. Mais le , la maire de Turin Chiara Appendino annonce que sa ville n'envisage pas une candidature commune ou conjointe avec Milan[4]. Ceci étant, une candidature italienne ne peut être envisagée que si la 134e session du CIO qui doit se tenir à Milan en 2019 pour décider de l'attribution des jeux de 2026 est transférée hors d'Italie en raison des dispositions de la Charte olympique[5]. Le , le Comité olympique italien annonce la candidature commune de Milan et Cortina, mais en l'absence de Turin, faute d'accord avec les deux autres villes[6]. Enfin, le suivant, le CIO retient la candidature italienne tout en relocalisant sa 134e session à Lausanne afin de respecter la charte olympique.
Stockholm/Åre, Suède Après avoir dans un premier temps renoncé à une candidature[7], Stockholm change sa position et le CNO suédois transmet au CIO une expression d'intérêt. Lors de la présentation du dossier de candidature le , la capitale suédoise est associée avec la station d'Åre[8].
Candidatures abandonnées
Calgary, Canada[9] À partir de 2016, les autorités locales mènent des discussions avec le gouvernement de Justin Trudeau pour savoir si l'État fédéral accepte de soutenir financièrement et politiquement une candidature[10]. Le , au lendemain d'un accord sur le financement avec le gouvernement fédéral[11], le conseil de la ville décide de poursuivre la candidature et maintient l'organisation de la consultation populaire du suivant[12], à l'issue de laquelle 56,4 % des électeurs votent non à l'organisation des Jeux[13]. Le , le conseil municipal retire officiellement la candidature de la ville[14].
Graz, Autriche[17], en association avec Schladming Le , le comité olympique autrichien décide de retirer la candidature de la ville en raison du manque de soutien du gouvernement de Styrie.
Erzurum, Turquie La ville n'est pas retenue par le CIO lors de l'annonce des villes candidates le en raison de la faiblesse des équipements dont disposerait la ville dans les domaines des infrastructures et des moyens de transport[18].
Québec, Canada Après avoir envisagé une candidature[19] après la construction du Centre Vidéotron, le maire de Québec Régis Lebeaume se rétracte publiquement quelques mois plus tard. Une candidature conjointe entre Québec et Lake Placid est évoquée, sans suite, du fait de la nomination de Los Angeles pour les Jeux de 2028 et donc du retrait américain du projet[20].
Barcelone, Espagne Après avoir abandonné une candidature à l'organisation des Jeux d'hiver de 2022, la ville s'était reportée sur ceux de 2026, mais le , les autorités municipales renoncent à la candidature[21].
Sion, Suisse Après l'échec d'une éventuelle candidature de Davos et Saint-Moritz, à la suite d'une votation en , Sion est choisie au détriment de Montreux pour représenter la Suisse, mais le , par une nouvelle votation les électeurs du canton du Valais refusent à 53,98 % la candidature valaisanne. La ville de Sion la rejette à 60,9 %[22].
Trente, Italie Ugo Rossi, président de la province autonome de Trente annonce l'intention de Trente d'accueillir les Jeux de 2026 après avoir rencontré le président du Comité national olympique italien. La région a déjà accueilli l'Universiade d'hiver de 2013. Mais le CONI ayant présenté Milan comme cité hôte de la 134e session du CIO qui doit entériner le choix de la ville des Jeux olympiques d'hiver de 2026, une ville italienne ne peut être candidate à ceux-ci[5]. L'Italie se dirige ensuite vers une candidature associant Milan à Turin.
Lviv, Ukraine : le , Lviv décide de se retirer de la course à l'organisation des Jeux de 2022 au profit de celle des Jeux de 2026[25] avant de se retirer à nouveau.
↑ a et bClause 4 de la règle 33 de la Charte olympique : « l’élection de la Ville Hôte a lieu dans un pays qui n’a pas de Ville candidate à l’organisation des Jeux Olympiques en question ».