Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
En 1955, il reprend, à la demande du gouvernement français, la station de radio Europe no 1 alors à peine née mais déjà en difficulté et en fait rapidement une des radios les plus populaires en France. Son fondateur Charles Michelson lui vend ses parts de la société le , contre la somme de 245 millions d'anciens francs (2,45 millions de NF en 1958).
En 1962, face au succès de l'entreprise Europe n°1, Michelson tente en vain de renégocier cette cession à la hausse auprès des tribunaux. L'affaire rejaillit alors jusqu'au sommet des États français et monégasque, information que la presse s'empresse de relater avec notamment un article en couverture des quotidiens Le Monde, daté du , et Le Figaro du lendemain.
En 1957, en entrant au capital de Engins Matra[5], et en assurant la codirection avec Marcel Chassagny[6], il en fait un ensemble industriel rentable axé sur l'innovation dans les télécommunications, le transport et l'informatique militaire.
À la fin des années 1960, Sylvain Floirat achète le célèbre Hôtel Byblos fondé en 1967 par le milliardaire libanais Jean Prosper Gay-Para à Saint-Tropez. L'hôtel doit en grande partie sa notoriété à la galerie de vedettes et de célébrités qui l'ont fréquenté.
Il exprime sa philosophie des affaires en 1967 devant les anciens élèves de l'ENA : « Le profit est l'axe de tout. Sans profit, pas de dividende, ce dividende qui est aussi sacré que la paie du personnel, qui passe même avant la machine. Chaque fois que l'on oublie le profit, on fait machine arrière[7] »
A Terrasson-Lavilledieu, Sylvain Floirat fait construire le Rush Hôtel devenu aujourd'hui la Maison de retraite des Quatre Saisons face au stade municipal.
Il a tenté de faire pousser des chênes truffiers (il fut président national des producteurs de truffes).
La commune de Nailhac en Dordogne où il est né, a été maire et est décédé, a attribué son nom à la place située devant la mairie.
Groupe Floirat
Le groupe Floirat, dirigé par Antoine Chevanne, arrière-petit-fils du créateur[9], est spécialisé dans l'hôtellerie de luxe avec « Le Byblos » à Saint-Tropez, « La Réserve » à Saint-Jean-de-Luz et « Les Manoirs de Tourgéville » à Deauville, dans les clubs avec « Les Caves du Roy » à Saint-Tropez et l'immobilier dans le Sud-Est de la France[10].
Thierry Robin, « Sylvain Floirat 1899-1993 », dans Dictionnaire historique des patrons français, Flammarion, , 1617 p. (ISBN9782081255166, lire en ligne), p. 274-275
Vincent Nouzille, Alexandra Schwartzbrod, L'acrobate - Jean-Luc Lagardère ou les armes du pouvoir, Paris, Editions du Seuil, 1998, 348 p. (ISBN978-2-020-28858-3)