C'est sous son règne que l'Église de Suède reçoit le bénéficie en 1200 de sa première grande charte qui conformément aux exigences de la réforme grégorienne exempte ses biens de toutes taxes et soustraie le clergé à la justice des cours criminelles temporelles créant de facto la basse d'une classe de privilégiés ecclésiastiques revendiquant ultérieurement l'expansion de leur avantages.
Le , afin de prévenir les prétentions au trône de la lignée d’Erik le Saint, le roi Sverker fait tuer lors d'un combat dit la bataille d'Älgarås, trois des fils de Knut Eriksson. Le survivant, le futur roi Erik Knutsson, s’enfuit en Norvège. Son retour d’exil en 1208 est à l’origine de la guerre civile qui entraînera la chute et la mort de Sverker II. De retour dans son pays, Erik bat avec ses partisans une armée danoise conduite par les fils de Sune qui soutenait son compétiteur, le lors de la bataille de Lena dans le Västergötland. Sverker doit alors s'exiler au Danemark.
Une tentative de médiation menée par l'épouse de Sverker qui proposait un partage du royaume échoue et l'ancien roi Sverker trouve la mort le à la bataille de Gestilren, dans le Västergötland, lors d’une nouvelle tentative pour recouvrer son trône.
Famille
De son union avec la noble danoise Bénédicte Ebbesdatter (Benedikta, Bengta) (née vers 1165/70, morte en 1200), issue de la lignée Galen de la famille Hvide, qu'il épouse avant 1190 alors qu'il résidait au Danemark, Sverker laisse au moins une fille attestée,
Catherine épouse Éric XI de Suède un membre de la lignée rivale la maison d'Erik, mais demeure apparemment sans enfants.
Bénédicte épouse Svantepolk Knutsson dont elle a plusieurs filles, qui contractent des mariages dans la noblesse suédoise. Plusieurs maisons nobles de Suède revendiquent ainsi être issues de Benedikta.
Sverker II et Benedikta ont peut-être d'autres enfants, dont Karl Sverkersson qui selon les sources norvégiennes se marie avec une fille du roi Sverre de Norvège et est tué en 1198[2]. Cette assertion est cependant douteuse, car s'il est le fils du roi Sverker il meurt encore adolescent au mieux.
Ils eurent peut-être aussi deux autres filles, Marguerite(sv) et Christine(sv), qui épousent respectivement Wislaw Ier de Rügen. et Henri II Borwin de Mecklembourg[3] La reconstruction généalogique est basée sur de vagues déclarations contemporaines[4]. Cependant, Margaret et Christina ont peut-être simplement été des parentes de la première épouse de Sverker[5].
Jean (1201–1222), qui est désigné comme roi de Suède en 1216 sous le nom de Jean Ier de Suède[6]. Il a été également avancé qu'il est possible que Ingegerd Birgersdotter soit en fait la première femme de Sverker, et Benedicta Ebeesdatter la seconde ; il est possible que des preuves supplémentaires viennent conforter cette hypothèse[7].
↑ Gillingstam, "Utomnordiskt och nordiskt i de äldsta svenska dynastiska förbindelserna", p. 21.
↑(de) Europäische Stammtafeln Vittorio Klostermann, Gmbh Frankfurt am Main, 2004 (ISBN3-465-03292-6), Die Könige von Schweden II, 1060-1250 aus dem Stenkil'schen, dem Erik'schen und dem Sverker'schen Geschlechte. Volume III, Tafel 115.